Les marchés de change demeurent globalement calmes, à l'exception de la livre sterling, qui a connu une baisse suite à la publication des dernières données sur les salaires au Royaume-Uni.
Ces chiffres ont réduit les inquiétudes concernant de futures hausses de taux au Royaume-Uni.
Le dollar américain progresse de 0,05% par rapport à un panier de devises de référence, tandis que l'euro reste pratiquement stable à 1,0551 dollar.
En revanche, la livre sterling enregistre une perte de 0,40% par rapport au dollar, s'établissant à 1,216 dollar.
Le dollar progresse après les données solides sur les ventes au détail
Le dollar gagne du terrain, atteignant un indice de 106,5, en réaction à des données sur les ventes au détail américaines plus élevées que prévu en septembre.
Cela a suscité des inquiétudes quant à la possibilité que la Réserve fédérale maintienne des taux d'intérêt plus élevés sur une période prolongée.
Les ventes au détail aux États-Unis ont augmenté de 0,7 %, dépassant largement les prévisions du marché qui tablaient sur une hausse de 0,3 %.
Les investisseurs attendent maintenant avec intérêt les commentaires des responsables de la Réserve fédérale cette semaine, notamment le discours du président de la Fed, Jerome Powell, prévu jeudi.
Parallèlement, le président de la Fed de Philadelphie, Patrick Harker, a déclaré que la banque centrale devrait éviter d'exercer des pressions économiques supplémentaires en augmentant les coûts d'emprunt.
Le dollar américain a également bénéficié de la demande de valeurs refuges en raison du conflit en cours entre Israël et le Hamas.
L'euro reste faible en raison de données américaines solides
En ce qui concerne l'euro, il est demeuré faible face au dollar, en partie en raison des données solides sur les ventes au détail aux États-Unis et des tensions au Moyen-Orient qui ont renforcé la demande pour le dollar américain.
Par ailleurs, les investisseurs ont pris connaissance de données indiquant une amélioration de la confiance des investisseurs allemands, atteignant son plus haut niveau en six mois en octobre.
Concernant les perspectives de politique monétaire en Europe, l'économiste en chef de la BCE, Philip Lane, a souligné qu'il restait encore un long chemin à parcourir avant de considérer des réductions de taux.
La BCE devrait prendre des décisions concernant les taux d'intérêt la semaine prochaine, suite à l'augmentation de ses taux directeurs à des niveaux pluriannuels en septembre.
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