Vendredi, le dollar s'achemine vers une hausse hebdomadaire significative de 0,6%, la plus marquée depuis un mois et demi, alimentée par les préoccupations croissantes concernant l'inflation aux États-Unis.
Cependant, lors de la séance actuelle, il recule de 0,15% par rapport à un indice de devises majeures, tandis que l'euro avance de 0,20% pour atteindre 1,083 dollar.
Parallèlement, la livre sterling maintient sa position à 1,271 dollar, enregistrant une progression de 0,15%, malgré la publication d'un indicateur indiquant une baisse de 2,3% des ventes au détail au Royaume-Uni pour le mois d'avril.
Le dollar reste solide alors que les traders réduisent leurs anticipations de baisse des taux américains
Le dollar se dirige vers sa plus forte hausse hebdomadaire depuis mi-avril, soutenu par des données économiques américaines robustes qui alimentent les inquiétudes sur l'inflation et les taux d'intérêt.
En mai, l'activité commerciale américaine a atteint son plus haut niveau en deux ans, et les fabricants ont signalé une hausse des prix des intrants, réduisant les attentes de baisse des taux et augmentant les rendements des obligations d'État.
L'indice du dollar américain a baissé de 0,2 % à 104,90, mais reste en route pour une hausse hebdomadaire notable.
Le dollar a gagné près de 1 % par rapport au yen, atteignant 157,11 yens, même si les rendements des obligations japonaises ont également augmenté, atteignant 1 % à 10 ans.
L'inflation sous-jacente au Japon a ralenti pour le deuxième mois consécutif en avril, à 2,2 %.
Les minutes de la dernière réunion de la Fed révèlent un débat sur la suffisance des taux actuels pour freiner l'inflation, avec les traders repoussant à décembre la première baisse de taux.
Les réductions prévues pour 2024 ont été révisées à la baisse, passant de 50 à 36 points de base.
Les enquêtes de S&P Global ont renforcé l'idée que la Fed pourrait maintenir des taux élevés plus longtemps.
L'euro a rebondi face à la livre sterling grâce à un indicateur clé des salaires européens, bien que les mouvements soient modestes.
La BCE pourrait néanmoins abaisser ses taux le mois prochain.
Les investisseurs attendent les données sur les commandes de biens durables aux États-Unis et les discours des responsables de la BCE et de la Fed, notamment celui de Christopher Waller, sur les taux à long terme.
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