Dans l'actualité des devises, le dollar gagne 0,10% par rapport à un panier de devises de référence. L'euro maintient sa stabilité à 1,087 dollar, tandis que la livre sterling enregistre un léger recul de 0,20% à 1,268 dollar.
Par ailleurs, le dollar canadien se maintient autour de 1,345 par rapport au dollar américain.
L'euro reste sous la barre des 1,09 dollars après des commentaires d'un membre de la BCE à Davos
L'euro évolue en dessous de la barre des 1,09 dollar, évoluant autour de son niveau le plus bas depuis la mi-décembre.
Cette situation s'inscrit dans un contexte de renforcement général du dollar, accentué par une série de remarques optimistes émises par les responsables de la Banque centrale européenne (BCE).
Lors de la conférence de Davos, Klaas Knot, directeur de la banque centrale néerlandaise, a ajouté sa voix à celles suggérant que les marchés anticipent prématurément une rapide diminution des taux d'intérêt.
Par ailleurs, Christine Lagarde, présidente de la BCE, a mis en avant la probabilité d'un large soutien parmi les décideurs politiques en faveur d'une baisse des taux d'intérêt au cours de l'été.
Elle a toutefois souligné que cette décision dépendrait étroitement des données économiques.
Le compte rendu de la réunion de décembre de la BCE a révélé que les responsables de la banque centrale demeurent confiants quant au retour de l'inflation à l'objectif fixé.
Néanmoins, il a également souligné la nécessité de maintenir une position restrictive pendant un certain temps en raison de divergences d'opinions sur le moment où cet objectif sera pleinement atteint.
Par ailleurs, les solides chiffres des ventes au détail et de l'emploi aux États-Unis ont atténué les attentes d'une réduction anticipée des taux d'intérêt par la Réserve fédérale (Fed).
Le dollar canadien progresse pour la deuxième séance
Au cours du mois de janvier, le dollar canadien s'est stabilisé autour de 1,345 par rapport au dollar américain, rebondissant après un creux d'une durée dépassant un mois.
Cette reprise s'explique par le fait que les investisseurs révisent à la baisse leurs anticipations de baisses de taux, estimant qu'elles ne seront pas aussi prononcées qu'initialement prévu.
Selon les analyses d'économistes interrogés, il est probable que la Banque du Canada retarde toute éventuelle réduction des taux d'intérêt, la plupart d'entre eux envisageant qu'aucun changement n'interviendra avant juin, au plus tôt.
Cette perspective influe sur la perception des marchés quant à l'évolution future du taux de change.
Le taux d'inflation global a connu une hausse, atteignant 3,4 % en décembre, par rapport à 3,1 % le mois précédent, marquant ainsi la première accélération de l'Indice des Prix à la Consommation (IPC) en quatre mois.
En parallèle, l'indice de référence, attentivement surveillé, a connu une accélération inattendue, atteignant un niveau record de 3,7 % sur la même période.
Néanmoins, les chiffres décevants des ventes au détail de novembre, affichant une baisse de 0,2 % en glissement mensuel, ont incité la Banque du Canada à envisager des conditions d'emprunt plus souples plus tôt dans l'année.
Cette considération a, en retour, limité la reprise du dollar canadien, générant une certaine prudence parmi les investisseurs.
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