Actuellement, sur les marchés de change, les choses sont plutôt calmes après les données sur l'inflation mesurée par l'IPC pour le mois de décembre.
Cependant, les investisseurs demeurent attentifs aux récents propos des responsables de la politique monétaire.
Ces derniers ont souligné que la Réserve fédérale ne procéderait à aucune baisse des taux tant qu'elle ne serait pas certaine que l'inflation se stabilise à son objectif.
Les marchés de change demeurent calmes après l'inflation mesurée par l'IPC aux USA
Dans le sillage de la publication des données sur l'inflation mesurée par l'IPC aux États-Unis, les marchés de change conservent une certaine tranquillité.
Le dollar affiche une légère baisse d'environ -0,10% par rapport à un ensemble de devises de référence, tandis que l'euro s'apprécie de 0,05% à 1,076 dollar, et que la livre sterling cède 0,1% à 1,26 dollar.
Les données sur l'inflation mesurée par l'IPC pour le mois de décembre ont été légèrement revues à la baisse, s'établissant à 0,2% par rapport au mois précédent, comparé à la lecture préliminaire de 0,3%.
Cette révision est beaucoup moins prononcée que celle observée l'année dernière, laquelle avait suscité des inquiétudes sur les marchés.
L'euro flotte autour de 1,07 dollar, restant au-dessus de son plancher de deux mois et demi à 1,072 dollar, en réaction aux récentes observations prudentes sur l'assouplissement monétaire émanant de divers décideurs, qui ont amené les investisseurs à revoir leurs attentes quant à d'éventuelles baisses de taux.
Les marchés monétaires évaluent à moins de 50 % la probabilité d'une première réduction des taux de la BCE en avril, suite aux commentaires de responsables tels que l'économiste en chef Philip Lane et le directeur de la banque centrale belge Pierre Wunsch, qui soulignent la nécessité d'obtenir davantage de preuves de la reprise de l'inflation vers l'objectif de 2 % avant de considérer des baisses de taux.
De plus, Robert Holzmann, considéré comme un faucon au sein de la BCE, a exprimé la possibilité qu'il n'y ait pas de réduction des taux cette année, ou que cela ne se produise qu'à la toute fin de l'année.
Par ailleurs, le dollar américain trouve un soutien dans les solides chiffres des demandes d'allocations chômage, suggérant que la Réserve fédérale adoptera probablement une approche prudente dans l'ajustement de sa politique monétaire.
Ces éléments contribuent à maintenir les marchés des changes dans un état de relative stabilité, où les investisseurs scrutent de près les indices économiques et les discours des responsables monétaires pour orienter leurs décisions.
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