L‘euro varie peu face au dollar ce vendredi après la publication de chiffres positifs pour la plupart de la zone euro.
Les marchés digèrent toujours la décision de la BCE prise hier de maintenir sa politique monétaire inchangée.
L‘EUR/USD demeure à 1,1031, proche de son plus bas d‘un mois à 1,0979.
L‘euro s‘est renforcé brièvement après que le président de la BCE, Mario Draghi, a indiqué que les marchés européens résistent à la volatilité post-Brexit avec une résistance encourageante.
Or, il a rappelé que la banque centrale est prête à intervenir en employant tous les instruments disponibles dans le cadre de son mandat si nécessaire.
Le président a également noté que la reprise de la zone euro fait face à plusieurs vents contraires et que les risques de baisse persistent, citant le Brexit, le ralentissement des marchés émergents et le rythme lent des réformes structurelles comme principales menaces.
Ces propos arrivent après que la banque centrale a maintenu son taux directeur à son plus bas record à 0 %.
Dans un rapport, Markit a révélé que son indice de la production composite flash de la zone euro, qui mesure la production combinée du secteur manufacturier et de celui des services, est passé de 53,1 en juin à 52,9 en juillet, au-delà des prévisions à 52,5.
En Allemagne, le PMI manufacturier a reculé à 53,7 en juillet, contre 54,5 en juin et alors qu‘une baisse à 53,5 était attendue.
Le PMI des services e progressé à 54,6 en juillet, comparé à 53,7 en juin.
Le PMI manufacturier français a avancé à 50,0 en juillet, comparé à 49,6 en juin, tandis que lePMI des services est passé de 49,9 à 50,3.
L‘euro grimpe face à la livre, l‘EUR/GBP prenant 0,62% à 0,8386.
Markit a indiqué que le PMI manufacturier britannique a reculé à 49,1 en juillet, par rapport à 52,1 en juin.
Les économistes prévoyaient une lecture à 47,8 ce mois-ci.
Le PMI des services britannique a régressé à 47,4 en juillet, contre 52,3 en juin et alors qu‘un déclin à 48,9 était prévu.
Ces chiffres renforcent les craintes concernant la croissance britannique alors que les investisseurs continuent d‘évaluer les effets économiques du Brexit.
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