L'euro touchait son plus haut de six mois contre le dollar américain vendredi tandis que l'optimisme lié au dénouement de l'élection présidentielle en France éclipse le rebond de création d'emploi aux États-Unis le mois dernier.
L'EUR/USD est à 1,0998, un plus haut depuis début novembre.
Selon les sondages d'opinion, Emmanuel Macron surpasserait de 23 à 26 points de pourcentage sa rivale d'extrême droite Marine Le Pen en vue du second tour dimanche.
La victoire attendue de Macron serait interprétée par les marchés comme un signe que le risque politique en Europe s'atténue.
Entre temps, le Département du Travail a rapporté vendredi que l'économie américaine avait créée 211,000 emplois le mois dernier, surpassant les prévisions de +185,000 et que le taux de chômage avait reculé à 4,4%, un plus bas de 10 ans.
Le rapport montre que les 98,000 prévus le mois dernier ont été revus à la baisse à 79,000.
Le salaire horaire a progressé de 0,3% en avril.
Toutefois, une révision à la baisse a atténué la progression annuelle à 2,5%, depuis 2,6 en mars.
Les chiffres sur l'emploi n'ont pas influencé les prévisions d'une hausse des taux par la Réserve Fédérale en juin.
En effet, les marchés estiment la probabilité d'une hausse en juin à 75% selon l'outil de suivi des taux de la Fed d'.
Le dollar progresse contre le yen, avec l'USD/JPY en hausse de 0,22% à 112,71, proche d'un plus haut de sept semaines à 113,04 : L'indice US dollar, qui mesure la force du billet vert contre un panier de six principales devises, recule de 0,19% à 98,53 après avoir touché un plus bas de six mois à 98,41 après les chiffres relatifs à l'emploi.
L'indice recule de 0,37% cette semaine, son quatrième déclin hebdomadaire consécutif.
Le résultat de l'élection présidentielle en France devrait dominer les marchés financiers cette semaine.
Les chiffres relatifs à l'inflation américaine et aux ventes au détail sont attendus vendredi afin de jauger la santé de l'économie en vue d'une potentielle hausse des taux le mois prochain.
Des réunions de politique monétaire seront au centre de l'attention en Angleterre et en Nouvelle-Zélande.
Lundi 7 mai L'Australie publiera des chiffres sur les permis de construire et la confiance des entreprises.
La Chine communiquera sur le commerce.
L'Angleterre annoncera les prix du logement.
Mardi 9 mai L'Australie partagera des chiffres sur les ventes au détail.
Le Canada publiera un rapport sur les permis de construire.
Le président de la Fed à Dallas Robert Kaplan s'exprimera lors d'un évènement à Dallas.
Mercredi 10 mai La Chine publiera des chiffres sur l'inflation des prix à la consommation et à la production.
Le président de la BCE Mario Draghi s'exprimera sur l'impact de la politique monétaire en Nouvelle-Zélande.
Les États-Unis communiqueront sur les prix à l'importation.
Jeudi 11 mai La Banque de Nouvelle-Zélande annoncera son taux d'intérêt directeur et publiera un communiqué de décision qui détaillera les conditions économiques et les facteurs ayant influencé sa décision.
L'annonce devrait être suivie par une conférence de presse.
La Suisse publiera des chiffres sur l'inflation.
La Banque d'Angleterre annoncera sa décision de politique monétaire et publiera le compte-rendu de sa réunion.
Le Canada publiera des chiffres sur l'inflation des prix du logement.
Les États-Unis communiqueront sur les revendications chômage et les prix à la production.
Vendredi 12 mai Les ministres des finances et les représentants des banques centrales du G7 se réuniront en Italie.
Les États-Unis clôtureront la semaine sur l'inflation des prix à la consommation, le sentiment des consommateurs et les ventes au détail.
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