Le dollar reste en repli lors d`une séance marquée par la prudence

Le dollar recule contre ses rivales ce vendredi, en dépit des chiffres et la possibilité d'une nouvelle hausse des taux par la Réserve Fédérale cette année, tandis que les tensions entre les États-Unis et la Corée du Nord sont ravivées.

Le dollar s'est renforcé après que la Réserve Fédérale ait indiqué mercredi qu'une hausse des taux supplémentaire cette année était probable et qu'elle réduirait son bilan de 4,5 trillions de dollars dès octobre.

Le billet vert est également soutenu par une série de chiffres dont les revendications chômage et l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie.

Mais le sentiment de marché a été affecté par la déclaration du président nord-coréen Kim Jong Un, ayant déclaré que Pyongyang envisage « des mesures exceptionnelles » contre les États-Unis après la menace faite par le président Donald Trump.

Peu après, le ministre des affaires étrangères Ri Yong Ho a déclaré que le pays songeait à tester une bombe à hydrogène dans l'océan pacifique.

Lors de son discours devant les Nations Unies mardi, Trump a déclaré que « les États-Unis sont patients et forts, mais que si nous sommes forcés de nous défendre et de défendre nos alliés, nous n'aurons pas d'autre choix que de détruire la Corée du Nord.

» Le yen et le franc suisse progressent, avec l'USD/JPY en repli de 0,39% à 112,03 après avoir touché un sommet de deux mois à 112,72 tandis que l'USD/CHF recule de 0,24% à 0,9684 : Ailleurs, l'EUR/USD gagne 0,37% à 1,1985 tandis que le GBP/USD recule de 0,08% à 1,3570, s'éloignant d'un plus haut de 15 mois de 1,3620.

L'euro a été boosté par des chiffres publiés ce vendredi par le bureau d'études Markit, et indiquant que son indice PMI composite, qui mesure la production combinée des secteurs manufacturier et de services, avait progressé à 56,7 en septembre depuis 55,7, par rapport à des prévisions d'une lecture à 55,5 : Les opérateurs de marchés attendent les interventions du président de la BCE Mario Draghi et de la première ministre britannique Theresa May, plus tard dans la journée.

Plus tôt, il a été suggéré que la Grande-Bretagne était prête à payer 20 milliards d'euros pour une période de deux ans de transition après le Brexit.

L'aussie et le kiwi se renforcent, avec l'AUD/USD progresse de 0,20% à 0,7947 et le NZD/USD avance de 0,10% à 0,7315 : Entre temps, l'USD/CAD recule de 0,32% à 1,2288.

l'indice US dollar, qui mesure la force du billet vert contre un panier de six principales devises, abandonne 0,29% à 91,70, à 05:15 am ET (09:15 GMT), après avoir touché un plus haut d'une semaine à 92,42 jeudi.