Le rendement du Bund allemand à 10 ans est inchangé à -0,579%.
Aux Etats-Unis, le 10 ans américain recule légèrement, autour de 1,72%.
Ce jeudi dès les premiers échanges sur les marchés obligataires de la zone euro, les taux d'emprunt à 10 ans ont été les suivants : Germany 10Y : -0,59%, UK 10Y : 0,53%, France 10Y : -0,29%, Italy 10Y : 0,84%, Spain 10Y : 0,12%, Greece 10Y : 1,36%, Portugal 10Y : 0,14.
Les taux d'emprunt à 10 ans américain sont à 1,7%.
BCE, un discours de Mario Draghi très attendu
Les investisseurs ont suivi avec attention à 13h30 GMT le discours de Mario Draghi, le président de la banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la conférence annuelle du Conseil européen sur le risque systémique.
Son intervention a été d’autant plus attendue que l’institution de Francfort est agitée par des dissensions sur la reprise des achats d’actifs et que Sabine Lautenschläger l’une des membres de son directoire, a démissionné mercredi.
Merkel appelle à ne pas trop exiger de la BCE
La chancelière allemande Angela Merkel a estimé jeudi que les gouvernements ne devaient pas «trop exiger» de la banque centrale européenne.
Lors d'un congrès organisé par le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung à Francfort, Merkel a a déclaré «Notre tâche politique n'est pas, bien sûr, de trop exiger de la politique monétaire», mais de soulager la banque centrale européenne «en menant des réformes judicieuses» et une «politique budgétaire raisonnable.
Au lendemain de la démission surprise d'une membre allemande du directoire de la BCE, Sabine Lautenschläger, la chancelière a reconnu que la politique monétaire était « un sujet qui agite les gens, et qui est perçu très différent au Portugal, en Grèce, en Allemagne et aux Pays-Bas ».
La décision ce jour-là de reprendre les rachats directs de dette privée et publique, à hauteur de 20 milliards d'euros par mois, a été violemment critiquée dans la presse allemande tout en semant la zizanie au sein même de l'institut monétaire.
Des critiques faites par le magazine Bild
Le quotidien Bild a par ailleurs dépeint le président italien de la BCE Mario Draghi en «comte Draghila», l'accusant de saigner les petits épargnants allemands en maintenant des taux d'intérêt très bas, qui pénalisent aussi les banques.
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