Zone euro : Les taux d'emprunt des pays du sud de l'Europe ont connu un accès de tension jeudi, faisant les frais du mouvement de défiance autour des banques italiennes et du contexte général d'aversion pour le risque.
Royaume Uni : La Banque d'Angleterre (BoE) s'est montrée prudente jeudi, en abaissant ses prévisions pour la croissance et l'inflation, et alors que son Comité de politique monétaire (CPM) a laissé, à l'unanimité pour la première fois depuis juillet, son taux directeur à 0,50%.
Lors de la réunion de son CPM achevée le 4 février, la banque centrale britannique a également maintenu à 375 milliards de livres (environ 495 milliards d'euros) le montant total de son programme de rachats d'actifs, dit d''assouplissement quantitatif', lancé en mars 2009 et épuisé depuis novembre 2012.
'Les publications du Super jeudi (comme est surnommée la publication simultanée de la décision de politique monétaire, des minutes de la réunion du CPM et le rapport trimestriel sur l'inflation, NDLR) ont dans l'ensemble été plutôt prudentes et ont confirmé qu'une hausse des taux d'intérêt n'est toujours pas à l'ordre du jour', a commenté Ruth Miller, spécialiste du Royaume-Uni chez Capital Economics.
Pour la 'Vieille dame de Threadneedle Street', comme est surnommée la BoE, la prudence est de mise car 'la croissance mondiale a de nouveau marqué le pas sur les trois derniers mois, alors que les économies émergentes ont continué à ralentir et que l'économie des États-Unis a crû moins qu'attendu', ont révélé les minutes de la réunion du CPM.
Alors qu'il appelait à une hausse de 25 points de base du taux d'intérêt depuis août dernier, Ian McCafferty s'est cette fois rangé à la majorité, dans un contexte d'inflation toujours très faible au Royaume-Uni.
0 Commentaire