Ce matin, plusieurs banques centrales ont pris des mesures, notamment la Banque centrale de Norvège et celle de Suède, qui ont encore augmenté leurs taux d'intérêt, tandis que la Suisse a décidé de maintenir son statu quo monétaire.
De manière inattendue, la Banque d'Angleterre a également choisi de ne pas augmenter ses taux d'intérêt.
Cinq membres de son comité de politique monétaire ont voté en faveur du statu quo, alors que quatre préféraient une augmentation.
Cette décision a pris de court les experts du marché, qui tablaient sur une hausse de 25 points de base pour atteindre 5,50 %, même si une pause n'était pas complètement exclue.
La Banque d'Angleterre laisse contre toute attente son taux directeur inchangé
De manière inattendue, la Banque d'Angleterre a décidé de maintenir son taux directeur inchangé, mettant ainsi en pause son cycle de resserrement monétaire qui durait depuis près de deux ans.
Le taux d'intérêt directeur est resté stable à 5,25 %, son plus haut niveau en 15 ans, en raison de données sur l'inflation et l'emploi qui se sont révélées plus faibles que prévu.
Le marché s'attendait à une augmentation de 25 points de base.
La Banque d'Angleterre a expliqué sa décision en affirmant qu'il y avait de plus en plus de signes indiquant que le resserrement de la politique monétaire commençait à avoir un impact sur le marché du travail et sur l'économie réelle en général.
Lors de sa réunion précédente en août, la banque avait augmenté son taux directeur de 0,25 point de pourcentage supplémentaire, marquant ainsi la 14e hausse consécutive des taux.
Le Comité de politique monétaire a voté en faveur du maintien des taux inchangés avec un vote de 5 voix contre 4, les quatre membres restants étant favorables à une nouvelle augmentation de 25 points de base.
L'inflation annuelle de la consommation au Royaume-Uni a baissé pour le sixième mois consécutif, atteignant 6,7 % en août.
La Banque d'Angleterre a noté que "l'inflation de l'IPC devrait encore baisser considérablement à court terme, reflétant une inflation énergétique annuelle plus faible, malgré la nouvelle pression à la hausse des prix du pétrole, et une nouvelle baisse de l'inflation des prix des produits alimentaires et des biens de base".
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