La Fed a déclaré qu'elle allait adopter une approche indicielle pour se doter d'un portefeuille plus diversifié, ce qui a plu aux investisseurs.
La Réserve fédérale a aussi ouvert lundi la procédure d'enregistrement pour les banques désireuses de participer à son programme de prêts de 600 milliards de dollars à destination des entreprises de taille intermédiaire, trop grandes pour prétendre à un autre dispositif d'aide pour les sociétés de moins de 500 salariés.
La Fed modifie son programme d'achat d'obligations d'entreprises
La Réserve fédérale a déclaré qu'elle allait mettre à jour son mécanisme de crédit aux entreprises sur le marché secondaire, en achetant des obligations individuelles de sociétés dont l'échéance résiduelle est de cinq ans ou moins.
Cette initiative, qui a débuté à la mi-mai, était destinée à améliorer le fonctionnement du marché pour répondre à la pandémie de coronavirus.
En effet, La Banque centrale américaine rachète déjà des titres obligataires de fonds indiciels (ETF), qui évoluent de manière passive.
Mais avec cette nouvelle mesure, elle va pouvoir racheter, à partir de mardi, des obligations d'entreprises sur le marché secondaire, ce qui a pour but d'aider des groupes en manque de liquidités en raison de l'impact économique du coronavirus.
Pour rappel, la Réserve fédérale a laissé la fourchette cible de son taux de fonds fédéraux inchangée à 0-0,25 % le 10 juin 2020, comme prévu.
Les décideurs politiques ont réitéré leur engagement à utiliser une gamme complète d'outils pour soutenir l'économie américaine en cette période difficile.
Le recul des marchés a favorisé le repli sur l'obligataire pendant la séance Européenne
Le recul des actions favorise le repli sur l'obligataire et donc une très légère baisse des rendements de référence: celui du Bund allemand à dix ans a fini la journée à -0,446% et son équivalent américain recule de près de deux points de base à 0,6805%.
Le dix ans italien est quant à lui revenu au plus bas depuis fin mars à 1,37% (contre un pic à plus de 2,2% en avril), un recul que des analystes expliquent par le poids des achats de la banque centrale européenne (BCE) sur le marché.
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