Zone euro : Un nombre croissant d'économistes estiment que la banque centrale européenne ne pourra pas changer ses taux directeurs cette année.
Au risque de pénaliser les banques.
Mario Draghi pourrait bien être le premier président de la banque centrale européenne (BCE) à ne pas avoir monté les taux directeurs.
Les marchés ne semblent plus croire à un tour de vis avant son départ, en octobre prochain.
Ni même au cours de cette année.
Le taux de dépôt resterait ainsi durablement à -0,40 %.
« L'étroite fenêtre pendant laquelle la BCE aurait pu relever ses taux de leurs niveaux négatifs s'est refermée », estime ainsi Simon Wells, un économiste d'HSBC.
Pour ce dernier, la faible inflation ne justifie plus un tel mouvement.
Pas plus qu'une croissance européenne qui devrait avoir encore perdu de sa vigueur d'ici la fin de l'été.
En outre, selon les traders, la Fed ne devrait procéder au maximum qu'à un seul relèvement du taux des Fed funds cette année, en juin.
Elle pourrait le baisser en 2020.
Si la BCE débute son resserrement alors que la Fed redevient accommodante, cette divergence de stratégie pourrait faire s'envoler l'euro.
Ce jeudi dès les premiers échanges sur les marchés obligataires de la zone euro, le baromètre des taux d'emprunt à 10 ans est : Allemagne : 0,23% (Germany 10Y), Royaume-Uni : 1,32% (UK 10Y), France : 0,63% (France 10Y), Italie : 2,76% (Italy 10Y), Espagne : 1,37% (Spain 10Y), Grèce : 4,22% (Greece 10Y), Portugal : 1,64% (Portugal 10Y).
Les taux d'emprunt à 10 ans américain sont à 2,71% (US 10Y).
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