Zone euro : Le marché de la dette a continué à se tendre vendredi après des chiffres de croissance aux États-Unis plus forts qu'attendu qui confirment les anticipations des investisseurs d'une remontée des taux directeurs de la fed en décembre.
Grâce à un bond des exportations et à un retour à la formation de stocks dans les entreprises, le produit intérieur brut (PIB) des États-Unis a crû de 2,9% en rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières, soit son rythme d'expansion le plus fort depuis deux ans.
'C'est un premier chiffre qui sera révisé deux fois, mais il offre un argument de plus à la réserve fédérale américaine (Fed) pour relever ses taux directeurs' et 'cela vient donc confirmer le scénario anticipé par le marché' d'un geste en décembre, a noté Daniel Stefanetti, un gérant obligataire de la société de gestion luxembourgeoise Ethenea.
Autre indicateur important de la séance, l'inflation en Allemagne a encore accéléré en octobre, atteignant 0,8% sur un an, un niveau plus observé depuis deux ans, a également relevé le spécialiste.
Cela confirme les projections du marché d'une 'inflation qui va s'accélérer notamment sous l'effet de la remontée des prix du pétrole', a-t-il ajouté.
Russie : La banque centrale de Russie a maintenu vendredi, comme prévu, son taux directeur à 10% et confirmé son intention de l'abaisser début 2017 si le ralentissement de l'inflation, dû pour l'instant à des facteurs 'temporaires', se confirme.
'La Banque de Russie estime que le taux directeur doit être maintenu à son niveau actuel jusqu'à fin 2016 et pourra être abaissé au premier ou deuxième trimestre 2017 pour confirmer la tendance à la baisse de l'inflation', a expliqué l'institution dans son communiqué de politique monétaire.
L'issue de cette réunion laissait peu de suspense.
Lors de la dernière en date, mi-septembre, l'institution avait abaissé son taux directeur d'un demi-point mais avait prévenu qu'elle n'y toucherait plus avant la fin de l'année.
Cette décision est totalement conforme à nos attentes et à celles du marchés.
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