Zone euro : Sur les 12 mois écoulés à fin mars, le nombre de transactions s'est établi à 985,000 dans l'ancien, un niveau jamais vu.
Quant aux prix, ils ont signé sur le seul premier trimestre une hausse de 3% sur un an, un niveau semblable à 2018 ( 3,2%).
Des prix qui montent, des transactions à un niveau record et une flambée qui persiste à Paris: la donne n'a pas changé en début d'année pour l'immobilier ancien en France, après quelques interrogations sur un ralentissement ponctuel ou durable du marché.
"On commence à frôler le million" de transactions, a résumé jeudi le notaire Thierry Delesalle, lors d'une conférence de présentation des chiffres trimestriels établis par l'Insee de concert avec le notariat.
Ca continue à monter et ça va contre tous les prévisionnistes (qui) disaient 2019 ça va s'écrouler, ça va ne pas être bon du tout ", a insisté M.
Delesalle.
Sur les 12 mois écoulés à fin mars, le nombre de transactions s'est établi à 985000 dans l'ancien, un niveau jamais vu.
Quant aux prix, ils ont signé sur le seul premier trimestre une hausse de 3% sur un an, un niveau semblable à 2018 ( 3,2%).
Plus largement, c'est la tendance observée depuis quatre ans qui se confirme: l'immobilier ancien reste en plein essor, le marché étant alimenté par de l'argent facile à la suite des politiques très accommodantes de la banque centrale européenne (BCE).
"Chaque conférence, on vous dit que les taux baissent et c'est pourtant vrai", a admis M.
Delesalle, au moment où les taux de crédit immobilier français ont presque retrouvé leur plancher historique à guère plus de 1%.
Cet essor du marché avait conduit certains acteurs, parmi les réseaux d'agence, à s'interroger fin 2018 sur un éventuel atterrissage, des doutes accentués par des circonstances plus ponctuelles comme le mouvement des "gilets jaunes" et l'entrée en vigueur du prélèvement la source.
Il n'en est finalement rien pour l'heure, même si les chiffres de l'Insee et des notaires recouvrent toujours par essence des situations contrastées entre géographies, soit que l'on parle de régions ou de type de marchés.
"Il y a des disparités entre les agglomérations et le rural", où le marché reste déprimé depuis la crise de la fin des années 2000, a rappelé M Delesalle.
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