Pétrole : Les prix du pétrole s'affichaient en petite baisse vendredi en cours d'échanges européens, souffrant d'une nouvelle consolidation des stocks américains de brut.
Les cours du pétrole ont ouvert en baisse vendredi à New York face à des inquiétudes persistantes sur la surabondance mondiale, notamment au lendemain de l'annonce d'une hausse hebdomadaire des réserves américaines.
C'est toujours la volatilité qui caractérise les cours de l'or noir depuis de nombreuses semaines.
Les intervenants agissant au gré des annonces et des mouvements importants du sous-jacent.
De nouveaux éléments récents ont entrainé un repli rapide des cours ces dernières séances.
En effet, un accord entre la Russie et l'Arabie Saoudite a abouti à un gel de la production…mais certains attendaient plus de cet accord, notamment une baisse de la production.
Alors que les niveaux de production sont au maximum, cet accord ne fait finalement pas avancer la situation de surproduction qui a pour conséquence une baisse des prix.
La dynamique baissière reste totalement d'actualité avec des tentatives de rebonds inachevées, des moyennes mobiles orientées à la baisse ainsi qu'un canal descendant clairement identifiable.
Les cours du pétrole baissaient fortement en fin d'échanges européens vendredi, annulant la quasi-totalité de leurs gains depuis deux jours, dans un marché s'inquiétant à nouveau de la surabondance persistante d'offre.
Vers 17H40 GMT (18H40 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 33,05 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en repli de 1,23 dollar par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en mars lâchait 1,20 dollar à 29,57 dollars.
Les cours du Brent et du WTI, qui avaient amorcé en début de semaine un net rebond, portés par l'espoir de voir le gel de production annoncé mardi par l'Arabie saoudite et la Russie réduire les excédents pesant sur le marché, ont essuyé une nouvelle douche froide jeudi après la publication des chiffres hebdomadaires sur les stocks américains de brut.
'Une nouvelle hausse des stocks américains hebdomadaires (de brut) a ravivé les craintes d'une offre surabondante lors des deux dernières séances d'échanges', relevait Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets.
Après une embellie en milieu de semaine, les cours du pétrole ont baissé vendredi à New York : le baril de référence (WTI) pour livraison en mars a cédé 1,13 $ à 29,64 $ sur le New York Mercantile Exchange, finissant à peu de chose près la semaine là où il l'avait commencée.
Métaux précieux : Les prix des métaux de base échangés sur le London Metal Exchange (LME) ont profité dans l'ensemble cette semaine de la reprise des marchés boursiers en Asie, qui ont rouvert en forte hausse après les congés du Nouvel an lunaire, tandis que plomb et le zinc, en nette baisse, ont réussi à redresser la barre en fin de semaine.
Le début de la semaine a été caractérisé par 'un appétit pour le risque significativement plus élevé parmi les investisseurs', qui s'est matérialisé par un net rebond des bourses asiatiques, Tokyo en tête, alors que les marchés chinois rouvraient après une semaine d'interruption pour les fêtes du Nouvel An, ont relevé les analystes de Commerzbank.
Cette euphorie inattendue des places financières asiatiques, qui s'est propagée aux marchés européens, prenait à la fois sa source dans la volonté affichée dimanche par Pékin d'empêcher sa monnaie de se déprécier davantage et dans des spéculations sur de possibles nouvelles mesures de soutien de la Banque du Japon (BoJ).
Cet interventionnisme a contribué à rassurer les investisseurs et permis par ricochet aux prix des métaux industriels de s'afficher en hausse.
Selon les experts de Commerzbank, les achats spéculatifs d'investisseurs cherchant à couvrir des positions courtes ont sans doute aussi joué dans ce rebond, qui n'a guère été affecté par les mauvais chiffres du commerce extérieur de la Chine.
L'or a consolidé ses gains cette semaine, à un niveau toujours élevé en raison des incertitudes persistantes qui planent sur l'économie mondiale malgré un bref regain de confiance sur les marchés.
Alimentaires : Le café est resté sous pression cette semaine, indécis quant à l'état de la récolte au Brésil tandis que le cacao a nettement rebondi sur fond d'attentes de déficit en Afrique de l'Ouest et que le sucre a creusé ses pertes, dans le sillage de l'affaiblissement du réal.
-Le café tente de se stabiliser -Les cours du café se sont consolidés cette semaine à Londres et sont restés sous pression à New York, sur fond d'incertitudes entourant la récolte au Brésil, premier producteur et exportateur mondial de grains noirs.
Alors que le marché s'attend à une solide production d'arabica au Brésil, il est plus sceptique concernant les performances du robusta, dont les zones de culture ont souffert de mauvaises conditions météorologiques.
'La partie nord-est du pays a de nouveau été exposée à des températures élevées et à de la sécheresse.
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