La pandémie de coronavirus risque de venir aggraver en 2020 la situation des populations au bord de la famine, déjà en forte augmentation en 2019, prévient un rapport de l'ONU.
Quelque 135 millions de personnes dans le monde dans 55 pays affectés par les conflits et les problèmes climatiques, étaient en situation 'd'insécurité alimentaire aiguë' en 2019, indique le rapport mondial sur les crises alimentaires 2020, publié mardi par diverses agences de l'ONU et des bailleurs de fonds internationaux.
Il s'agit du chiffre le plus élevé depuis quatre ans qu'existe cette étude, présentée mardi au Conseil de sécurité par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (Pam).
Sur le front du pétrole, le prix du brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) livrable en mai est de nouveau passé en territoire négatif juste avant l'ouverture des bourses européennes et s'affichait à -2,58 dollars une heure après.
Un cours qui signifie littéralement que les détenteurs de WTI sont prêts à payer des acheteurs pour les en débarrasser, ce qui s'explique principalement par l'arrivée imminente à échéance de ce contrat.
Lundi, le WTI est tombé jusqu'à -37,63 dollars.
Le contrat juin, lui, reste en territoire positif, à 20,28 dollars.
Quant au Brent, il est tombé sous les 19 dollars le baril mardi, atteignant son plus bas niveau depuis janvier 2002, alors que la crise du coronavirus a frappé la demande de carburant.
On estime que la consommation mondiale de pétrole a chuté de 30 % en raison des restrictions sur les séjours à domicile et des fermetures d'entreprises dues à la pandémie.
Le contrat de mai expire mardi et le contrat de juin, plus actif, a baissé de plus de 20 % à 20,0 dollars le baril.
Si cette rechute des cours du pétrole est liée en partie à des facteurs techniques, elle reflète aussi la saturation du marché, qui épuise les capacités de stockage aux Etats-Unis faute d'une réduction de la production mondiale suffisante pour compenser l'effondrement de la demande.
Et au-delà, elle reflète la crainte chez un nombre croissant d'investisseurs de voir se prolonger la récession économique provoquée par la crise sanitaire en cours, d'autant que le bilan de celle-ci continue de s'alourdir Un facteur d'incertitude supplémentaire pèse sur l'appétit pour le risque après les informations de presse selon lesquelles le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a subi une opération de chirurgie cardiaque.
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