Pétrole : Vendredi vers 11H05 GMT (12H05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 29,66 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,22 dollar par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en février perdait 1,60 dollar à 29,60 dollars.
Les cours du Brent et du WTI, qui étaient parvenus à rebondir jeudi sur fond de rééquilibrage technique, ont rapidement retrouvé leurs vieux démons vendredi, plongeant dès l'ouverture des échanges asiatiques, avant de s'installer sous les 30 dollars le baril, à leurs plus bas niveaux en 12 ans.
Le pétrole échangé à Londres est même tombé vers 10H30 GMT à 29,45 dollars, un plus bas depuis le 10 février 2004, tandis que son homologue new-yorkais a atteint au même moment 29,39 dollars, un minimum depuis le 25 novembre 2003.
Les cours du pétrole chutaient sous les 30 dollars le baril vendredi à l'ouverture à New York, effaçant leur tentative de rebond de la veille, dans un marché abattu par la perspective imminente d'afflux d'or noir iranien et les inquiétudes sur l'économie américaine.
Vers 14H10 GMT, le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en février perdait 1,47 dollar à 29,73 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) et retrouvait ses plus bas niveaux depuis fin 2003, au lendemain d'une petite hausse.
Après avoir chuté fin 2015 face à l'inaction de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) quant à la surabondance générale, puis poursuivi son déclin en début d'année dans un contexte d'inquiétudes sur la demande chinoise, le marché pétrolier est désormais plombé par la perspective d'un relèvement imminent de l'offre iranienne, comme doit entrer en vigueur l'accord sur son programme nucléaire.
'C'est un fait, la levée de sanctions (contre Téhéran) ne pourrait pas intervenir à un pire moment pour le marché pétrolier et elle est en mesure de faire encore baisser les cours', ont jugé les experts de Commerzbank.
'Après tout, le marché mondial reste trop approvisionné, que ce soit des Etats-Unis, de l'Opep', dont est membre l'Iran, 'ou de la Russie'.
Le rouble et la bourse de Moscou ont plongé vendredi dans le sillage des prix du pétrole, dont la chute assombrit les perspectives économiques de la Russie et pose des 'risques sérieux' pour le budget, selon le Premier ministre, Dmitri Medvedev.
Ce début d'année prend une tournure cauchemardesque pour les Russes, confrontés depuis un an à une grave crise économique qui a fait chuter leur pouvoir d'achat et voient s'éloigner chaque jour un peu plus toute perspective d'accalmie.
Après une séance noire déjà lundi, l'indice boursier RTS (libellé en dollars) de la bourse de Moscou cédait 6,26% vers 14H00 GMT.
Les cours du pétrole ont poursuivi leur déclin vendredi en fin d'échanges européens, s'installant en dessous des 30 dollars le baril alors que le marché s'attend à ce que les sanctions pesant sur les exportations iraniennes de pétrole soient levées dans les jours qui viennent.
Vers 17H30 GMT (18H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 29,11 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,92 dollar par rapport à la clôture de jeudi et son niveau le plus bas depuis le 9 février 2004.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en février perdait 1,67 dollar à 29,53 dollars.
Les cours du pétrole ont fini pour la première fois depuis douze ans à moins de 30 dollars le baril à New York.
En décembre 2015, le prix du pétrole en euros plonge à nouveau (-16,4% après -3,3% en novembre).
En s'établissant à 34,6' en moyenne par baril de Brent, ce prix a chuté de 31,4% par rapport à son niveau de décembre 2014 (50,5') et atteint son plus bas niveau depuis mars 2009.
Les prix en euros des autres matières premières importées reculent de nouveau (-1,0% après -0,8%): cette baisse provient surtout des matières premières alimentaires (-2,3%), tandis que les prix des matières premières industrielles sont quasi stables (-0,1%).
Le cours du pétrole brut léger américain est tombé vendredi à son plus bas niveau depuis plus de 12 ans à 29,33 dollars le baril, la perspective d'une levée prochaine des sanctions contre l'Iran faisant craindre un déséquilibre accru du marché mondial.
Métaux précieux : Janvier est historiquement un bon mois pour le métal.
Mais les hausses de taux de la Fed et une faible inflation devraient peser sur le marché cette année.
Les prix des métaux de base échangés sur le London Metal Exchange (LME) ont poursuivi leur déclin cette semaine, entraînés dans la tourmente des marchés boursiers chinois, avant de quelque peu se reprendre à la faveur de bonnes données sur le commerce en Chine et d'un léger affaiblissement du dollar.
'Le début de l'année 2016 a été torride pour les matières premières industrielles alors que le moral (des investisseurs) a été sapé par la chute des prix du pétrole et la volatilité sur les marchés actions chinois', ont noté les analystes d'UniCredit.
Les prix ont de nouveau souffert en début de semaine des inquiétudes entourant la santé économique de la Chine, premier consommateur de métaux de base au monde, après la publication d'indicateurs sans éclat durant le week-end, ce qui a entraîné une nouvelle chute des bourses asiatiques.
Si l'inflation de la Chine a légèrement accéléré à 1,6% sur un an en décembre, elle reste à un niveau très bas, symptome d'une demande sans éclat.
Mais surtout, l'indice qui mesure l'évolution des prix de vente à la sortie d'usine (PPI) a plongé pour le 46e mois consécutif, rappelant les déboires du secteur manufacturier.
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