Pétrole : Le ministre émirati de l'Energie, Suhail al-Mazrouei, a déclaré mardi s'attendre à une reprise du marché pétrolier avant la fin de l'année, en dépit de la dégringolade actuelle des prix.
Les prix du pétrole tentaient de se reprendre mardi en cours d'échanges européens, après avoir enfoncé de nouveaux planchers en plus de onze ans et demi, se rapprochant du seuil symbolique des 30 dollars le baril.
Vers 12H00 GMT (13H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 31,68 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 13 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance lâchait à l'inverse 2 cents à 31,39 dollars.
Les cours du Brent et du WTI, qui ont lourdement chuté lundi, ont poursuivi leur dégringolade à l'ouverture des échanges asiatiques ce mardi, atteignant de nouveaux plus bas depuis respectivement avril 2004 et décembre 2003, avant de toutefois se ressaisir et se rapprocher de l'équilibre.
'Avec les attentes croissantes que le yuan pourrait baisser davantage, en raison de l'affaiblissement de l'économie chinoise, les spéculations augmentent (autour de l'idée que) les prix du pétrole pourraient bien s'enfoncer en-dessous des 30 dollars le baril dans les jours qui viennent, en particulier étant donné les annonces (lundi) par l'Union européenne que les sanctions iraniennes pourraient être levées assez rapidement', notait Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
Les cours du pétrole se rapprochaient mardi du plancher des 30 dollars le baril et cette dégringolade provoque des remous au sein de l'Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP), tout en poussant les majors du secteur à supprimer des emplois.
Le Nigeria appelle à une réunion extraordinaire de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) en mars pour enrayer la chute des cours.
Les cours du pétrole ont ouvert en légère hausse mardi à New York, tentant un rebond au lendemain d'une chute et, plus largement, après un très mauvais début d'année face à la surabondance persistante et aux craintes sur la demande.
Vers 14H10 GMT, le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en février prenait 38 cents à 31,79 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) après avoir perdu près de deux dollars la veille pour tomber à son plus bas niveau depuis plus de douze ans.
'Les marchés mondiaux témoignent d'un peu d'optimisme', avec notamment une forte hausse des bourses européennes, 'et cela offre un léger répit au pétrole', a jugé Matt Smith de ClipperData.
'Mais je pense que l'on va revenir à la normale pendant la semaine et que la baisse va reprendre.
'Les cours ont perdu plus de 30% en 2015 et plus de 15% supplémentaires depuis le début de l'année, à la fois à cause de la surabondance persistante à travers le monde et à d'un regain d'inquiétudes sur l'économie chinoise.
Le brent est tombé à 30,43 dollars le baril au cours de la séance de mardi.
Le ministre du pétrole nigérien a évoqué une réunion extraordinaire de l’OPEP.
Les prix du pétrole creusaient leurs pertes mardi en cours d'échanges européens, enfonçant de nouveaux planchers en plus de onze ans et demi pour se rapprocher du seuil symbolique des 30 dollars le baril, dans un marché particulièrement volatil.
Vers 17H45 GMT (18H45 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 30,42 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,13 dollar par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance lâchait 1,31 dollar à 30,09 dollars.
Les cours du Brent et du WTI, après avoir lourdement chuté lundi, ont tenté de rebondir mardi à la mi-journée en Europe, avant de s'enfoncer à nouveau à l'ouverture des échanges américains, atteignant de nouveaux plus bas depuis respectivement avril 2004 et décembre 2003.
Le pétrole échangé à Londres est en effet tombé mardi vers 17H40 GMT 30,40 dollars le baril, un minimum depuis le 6 avril 2004 tandis que le pétrole échangé à New York a atteint au même moment à 30,06 dollars le baril, un plus bas depuis le 2 décembre 2003.
Le président de l'Opep a déclaré mardi souhaiter une réunion extraordinaire du cartel 'début mars' pour examiner la dégringolade des prix.
Métaux précieux : Les prix des métaux industriels, surtout les moins courants sur la planète, sont amenés à croître sur le long terme, entraînés à la fois par l'accroissement démographique mondial et par celui des besoins en la matière par individu, ont affirmé mardi des spécialistes du secteur réunis à Zurich.
'Si les inventaires de cuivre dans les pays industrialisés tendent à plafonner, de grands pays émergents comme la Chine commencent à peine à constituer les leurs', explique le professeur Rainer Bunge, de l'institut pour l'environnement et les techniques de retraitement de la Haute école technique de Rapperswil.
'Pour le cuivre, extraction et traitement représentent un coût moyen de 30 USD par tonne de minerai, auquel il faut ajouter 1 USD par kilogramme de produit fini pour l'affinage', devise M.
Bunge.
L'avenir des métaux industriels paraît assuré par leur caractère indispensable.
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