Sur le marché pétrolier, une certaine indécision règne alors que les opérateurs font face à des informations divergentes concernant les dernières données économique en provenance des États-Unis et de la Chine, deux des plus grands consommateurs mondiaux de pétrole.
Les prix du pétrolent évoluent dans le vert après les commentaires de la FED et se dirige vers un gain hebdomadaire
Les contrats à terme sur le Brent affichent une légère hausse de +0,20%, se situant autour de 84,40 dollars le baril, tandis que le brut américain West Texas Intermediate a progressé de +0,30% pour atteindre 79,90 dollars, se préparant ainsi à enregistrer un gain hebdomadaire de plus de 1,5%.
Cette évolution est observée alors que les acteurs du marché évaluent les perspectives de la demande mondiale et surveillent de près les tensions persistantes au Moyen-Orient.
La diminution des stocks de brut aux États-Unis, encouragée par l'augmentation des volumes de raffinage, s'est conjuguée avec les données publiées jeudi révélant que les importations de pétrole en provenance de Chine en avril avaient dépassé celles de l'année précédente, signe d'une amélioration de l'activité commerciale.
Malgré cette tendance positive, les récentes données américaines ont fait état d'une baisse de la confiance des consommateurs à son niveau le plus bas depuis six mois, principalement en raison des anticipations d'une augmentation des prix.
Toutefois, les cours du pétrole ont subi une pression supplémentaire alors que le dollar américain s'est renforcé à la suite des commentaires de Lorie Logan, présidente de la Réserve fédérale de Dallas.
Logan a soulevé des incertitudes quant à l'efficacité de la politique actuelle pour ramener l'inflation à l'objectif de 2% de la banque centrale.
Cette vigueur du dollar rend le pétrole plus onéreux pour les acheteurs utilisant d'autres devises, tandis que des taux d'intérêt américains plus élevés et prolongés pourraient également freiner la demande.
Dans les jours à venir, les chiffres de l'inflation américaine pourraient fortement influencer les décisions de la Fed concernant les taux d'intérêt.
Pendant ce temps, la Banque centrale européenne semble se diriger vers une réduction de ses taux en juin, une décision qui, traditionnellement, stimule l'activité économique et la demande de pétrole, alors que des taux plus élevés ont tendance à les restreindre.
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