Matières premières : usa, baisse légère mais inattendue des stocks de brut.

Pétrole : La proximité d’un accord sur la limitation de production au sein de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) réunie à Vienne, fait flamber les prix du pétrole brut ce mercredi.

Avant le terme de la réunion que l'Opep organise ce jour à Vienne, qui semble s'annoncer sous des augures positifs, le baril de Brent de mer du Nord livrable en janvier 2017 décollait de 7,4% à 50,1 dollars, le WTI américain de même échéance le suivant en gagnant 7,2% à 48,7 dollars.

 C'est en effet aujourd'hui que les ministres du Pétrole du cartel qu'est l'Opep se réunissent à Vienne.

Une réunion qui pourrait permettre de concrétiser la promesse, effectuée fin septembre depuis Alger, de rétablir des quotas de production entre 32,5 et 33 millions de barils/jour.

Ce niveau est en effet inférieur à la production actuelle de l'Opep.

Le cas échéant, la modération de l'offre jusqu'alors pléthorique pourrait être en bonne voie.

Les cours du pétrole bondissaient mercredi à l'ouverture à New York, les investisseurs s'attendant à l'annonce imminente d'un accord de baisse de l'offre au sein de l'Opep, après une salve de déclarations optimistes de ses membres réunis à Vienne.

Vers 14H05 GMT, le prix de baril de 'light sweet crude' (WTI), référence américaine du brut, prenait 3,62 dollars, soit 8%, à 48,85 dollars sur le contrat pour livraison en janvier au New York Mercantile Exchange (Nymex).

Au moment où l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) tient son sommet semestriel à Vienne, 'le marché est catapulté par des propos conciliants et l'optimisme sur le fait qu'elle a quasiment conclu un accord', a résumé Gene McGillian, de Tradition Energy.

Le cartel s'apprête à mettre fin à un suspense de deux mois, après avoir annoncé fin septembre son intention de conclure lors de ce sommet un accord de baisse de son offre.

Les cours ont fluctué pendant des semaines en fonction des rumeurs sur les chances de mises en œuvre de cet accord et, mardi encore, ils avaient chuté face au manque de volonté apparente des membres de l'Opep.

EDITO -Les pays de l’Opep se sont entendus pour limiter leur production.

Il y a pourtant fort à parier que ce nouveau choc pétrolier sera sans commune mesure avec ses prédécesseurs des décennies 1970 et 1980.

Les cours du pétrole poursuivaient leur hausse mercredi en fin d'échanges européens après l'annonce par l'Opep d'un accord pour limiter sa production.

La Russie a confirmé mercredi soir être prête à réduire sa production de pétrole de 300'000 barils par jour en 2017, après l'annonce faite par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).

Les cours du pétrole se sont envolés de près de 10% mercredi, l'Organisation des pays exportateurs de pétroles (Opep) ayant mis fin à deux mois de suspense par un accord jugé particulièrement ambitieux sur une limitation de son offre.

Le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI), référence américaine du brut, a pris 4,21 dollars, soit 9,31%, à 49,44 dollars sur le contrat pour livraison en janvier au New York Mercantile Exchange.

'L'Opep a conclu un accord et c'est un accord solide', a résumé Bob Yawger, de Mizuho Securities.

Réuni comme tous les six mois à Vienne, le cartel a annoncé que ses membres s'étaient entendus pour réduire leur production, marquant un événement sans précédent depuis 2008 ainsi que la fin d'un suspense de deux mois.

En effet, le cartel avait fait part dès la fin septembre de son intention de conclure un tel pacte, mais les cours n'avaient cessé de fluctuer face aux rumeurs plus ou moins engageantes sur la capacité et la volonté de ses membres de faire les concessions nécessaires à un tel accord.

Les membres de l’organisation vont réduire leur production de 1,2 million de barils par jour à 32,5 millions.

À l'issue d'une réunion décisive à Vienne, les pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole sont parvenus, mercredi, et pour la première fois depuis 2008, à conclure un accord sur une réduction de la production.

Les pays de l’Opep coupent leur production pour faire monter les cours, après avoir défendu leurs parts de marché depuis mi-2014.

Métaux précieux : L'once d'or n'a plus la faveur des investisseurs ces dernières semaines, impacté par la forte appréciation du dollar, sur fond d'anticipations d'un resserrement monétaire aux Etats-Unis et d'un relèvement des perspectives de croissance de l'économie américaine.

Le métal jaune est revenu à proximité d'une zone de soutien majeure située vers 1180 USD, niveau qui pourrait servir de socle pour l'amorce d'une reprise technique en direction des 1250 USD principalement, scénario compatible avec la consolidation du billet vert depuis quelques séances.

On pourra donc profiter de la zone de cours actuelle pour acheter le turbo call infini Société Générale 0325S qui cote 1,02 EUR pour un niveau de financement à 1080,88 USD et une barrière désactivante à 1111.

Au terme du premier fixing du jour à Londres, l'once d'or cotait 1,187,4 dollars ( 0,85 dollar par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1,155,4 euros (- 4,1 euros).

stocks de brut : Les stocks de pétrole brut ont légèrement baissé la semaine dernière aux Etats-Unis, selon des chiffres publiés mercredi par le département de l'Energie, alors que les analystes s'attendaient à une hausse.