Après avoir arrosé sans retenue les marchés de liquidités pour financer les déficits publics pendant plus d'une décennie et minimisé l'impact de la flambée des prix qui s'en ai suivie, la Réserve fédérale américaine a sifflé la fin de la partie, faisant désormais de l'inflation sa priorité.
Dans ce nouvel écosystème où les banques centrales se sont retirées du jeu, qui va régler la note ? Selon l'invité de @Synapses Pierre Sabatier, président de PrimeView, le retrait des banques centrales, en particulier de la FED, bouleverse le semblant d'équilibre à l'œuvre jusqu'ici et doit conduire les investisseurs à se montrer plus prudents que jamais.
Désengagement des banques centrales : Quel est le scénario de Pierre Sabatier ?
1 – Le financement des dépenses et des déficits publics U.S. sera assuré par l'épargne internationale. Par simple jeu des vases communicants, les flux d'investissements issus de l'épargne, en particulier européenne vont s'orienter vers les marchés U.S et s'assécher sur les marchés européens.
2 – L'épargne étant siphonnée par les actifs U.S., comment les pays européens vont assurer leur propre financement, alors que les besoins sont importants au vu de la situation qui n'est pas vraiment florissante ? La BCE ne devra-t-elle faire marche arrière et revenir au soutien ?
3 – Pierre Sabatier ne croyant pas à une réduction des dépenses publiques, il est inéluctable, selon lui, que pour résoudre le casse-tête du financement des déficits, les États décideront de faire rentrer de l'argent dans les caisses grâce à des hausses d'impôts.
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