Le coronavirus continue de s'afficher tout en haut de la liste des préoccupations des investisseurs, et les nouvelles informations peu encourageantes sont légion, alors que le nombre de cas continuer d'augmenter. Après avoir encaissé leur pire semaine depuis 2008, les places financières mondiales n'ont eu de cesse d'alterner entre forte baisse et rebond au gré des gros titres sur l'épidémie. En effet, jeudi, à la Bourse de New York, le Dow Jones a chuté de 970 points, soit 3,6 %, pour atteindre 26122 points et sur les neuf dernières séances de Bourse, sept ont enregistré des évolutions proches ou supérieures à 3 % : cinq à la baisse et deux à la hausse.
Le Vix ou indice de la peur en Bourse, au plus haut depuis près de deux ans
Alors que la demande pour la dette des Etats-Unis, considérée comme une valeur refuge, a fortement grimpé : le taux à 10 ans des bons du Trésor américains est pour la première fois passé sous le seuil des 0,9 %.Un plancher historique. Signe de cette fébrilité : le VIX, « l'indice de la peur » , est repassé au-dessus des 40 points jeudi et retrouve ses niveaux de 2018, ceux qui prévalaient pendant la crise politique italienne. La flambée est historique.Facile, puisque la volatilité avait disparu.
Ce niveau qui semble mesurer une grande crainte des investisseurs, repose sur des niveaux qui restent très loin encore de ceux atteints pendant la grande crise financière de 2008 ; le Vix flirtait alors avec les 90.
Face au coronavirus et à la crainte d'un krach boursier, les banques centrales peuvent-elles stabiliser les Bourses ?
Après une semaine noire pour les Bourses mondiales, due à la menace du coronavirus, la crainte d'un krach boursier sur les marchés et le risque de récession deviennent de plus en plus probables. Dans ce contexte, les banques centrales sont contraintes de se mettre au chevet de l’économie mondiale pour soutenir les économies de leurs pays. Cela va-t-il suffire ?
Les banques centrales peuvent-elle ramener un peu de sérénité ? Quelles sont ses marges de manoeuvre pour éviter une panique sur les marchés ? Pour y voir plus clair en ce qui concerne l'impact potentiel des futurs interventions sur les marchés financiers des banques centrales, nous vous proposons de visionner ci-dessus l'analyse de Laurent Grassin, directeur de la Rédaction de Boursorama dans la revue Ecorama du 5 mars 2020, présenté par David Jacquot sur Boursorama dot com .
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