Les GAFAM ou les FAANG dans la langue de Shakespeare (ces acronymes regroupent Facebook, Apple, Amazon, Alphabet (maison-mère de Google) Microsoft et Netflix), ainsi que les autres titres emblématiques du secteur technologique américain (Tesla, Nvidia et consorts) règnent sans partage sur la bourse depuis une bonne décennie. Si besoin était, les performances du Nasdaq le corroborent sans contredit, à telle enseigne qu'elles reflètent aux yeux de certains ni plus ni moins qu'une bulle boursière inouïe.
Toutefois, depuis quelques semaines, le secteur de la technologie américaine subit une volatilité accrue et, chose suffisamment hors norme pour qu'on la relève, a même reculé d'une petite dizaine de pourcents entre le 8 février et le 8 mars, cependant que le reste de la cote se maintenait à flot.
Cette contreperformance pour le moins inhabituelle des valeurs technologiques américaines en général et des GAFAM en particulier coïncide avec la remontée des taux longs américains (le taux du bon du Trésor américain à 10 ans tourne autour de 1,5 % quand il n'était que de 0,5 % à l'entame du second semestre 2020) de même que des perspectives d'inflation. Dès lors, le thème de la reflation ne condamne-t-il pas la tech US, à perdre durablement son lustre boursier ?
Nous avons interrogé Pierre Sabatier (PrimeView) sur la corrélation entre hausse des taux longs et potentiel boursier de la tech US, et lui avons demandé si une page de l'histoire boursière du Nasdaq et des valeurs techno américaines n'était pas en train d'être tournée. A suivre dans "L'oeil du Pro".
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