Le pétrole recule pour la deuxième journée d‘affilée ce mardi. Les inquiétudes persistent quant à l‘offre excédentaire et aux tnsions géopolitiques entre l‘Arabie saoudite et l‘Iran.
A Londres, le Brent pour livraison en février a perdu 28 cents, ou 0,75%, à $36,94 le baril.
Hier, les futures sur le Brent étaient montés à $38,99, leur plus haut depuis le 15 décembre, avant de finir à $37,22, en recul de 6 cents, ou 0,16%.
Le pétrole a pris plus de 4 % lundi, les investisseurs régissant au terme des relations commerciales entre l‘Arabie saoudite et l‘Iran.
Toutefois, beaucoup ont relativisé les craintes concernant l‘instabilité au Moyen Orient, ne les considérant pas comme une menace immédiate pour l‘offre de pétrole.
Le Brent est tombé à son plus bas de 11 ans à $35,98 le 22 décembre.
Nombreux sont ceux qui s‘inquiètent pour la santé de l‘économie mondiale.
Le brut pour livraison en février sur le Nymex a perdu 7 cents, ou 0,2%, à $36,69 le baril en début de séance en Europe.
Lundi, les prix sur le Nymex étaient monté à leur plus haut depuis le 9 décembre à $38,39, avant de finir en déclin de 28 cents, ou 0,76%, à $36,76.
Les prix avaient chuté à leur plus bas de six ans à $34,29 le 21 décembre.
Tout le monde attend les données hebdomadaires sur les réserves américaines de brut et de produits raffinés afin d‘estimer l‘état de la demande aux Etats-Unis.
American Petroleum Institute publiera son rapport sur les stocks dans la journée.
Mercredi, le rapport du gouvernement pourrait indiquer une baisse de 0,5 millions de barils dans la semaine du 1er janvier.
L‘écart entre les futures sur le Brent et ceux sur le brut WTI est de 25cents, comparé à 46 cents à la clôture hier.
La production mondiale de brut dépasse la demande depuis le pic de production d‘huile de schiste aux Etats-Unis et après la décision l‘an dernier de l‘OPEP de maintenir sa production afin de défendre sa part de marché.
L‘excédent d‘offre va se renforcer une fois le retour de l‘Iran sur le marché du pétrole en 2016.
Les analystes annoncent une production de 500 000 barils pour le pays, ce qui n‘est pas de bonne augure pour les prix.
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