Wall Street a clôturé dans le vert jeudi et a prolongé un rallye de 5 jours, poussé par un nouveau record du nasdaq et le secteur technologique, alors que les discussions sur un nouveau plan de relance contre les coronavirus se poursuivent à Washington.
Sur le plan macroéconomique, les demandes d'allocations de chômage aux Etats-Unis sont tombées à 1,186 million la semaine dernière, soit le chiffre le plus bas depuis le début des mesures de confinenemnt et bien en deçà des attentes de 1,423 million.
Les opérateurs attendent maintenant le rapport mensuel sur les salaires non agricoles pour juillet, qui sera publié demain dans l'après midi.
Le Dow Jones a atteint un plus haut de huit semaines, et progresse de 186 points soit 0,7 %, pour s'établir à 27 387.
Le S§P 500 a gagné 21 points, soit 0,6 %, pour atteindre 3349 points.
Le nasdaq a progressé de 110 points ou 1 % à un nouveau record de 11 108.
Les marchés européens ont baissé jeudi sur fond de doutes sur la vigueur du redémarrage de l'économie alimentée par les projections pessimistes de la BOE et par des inscriptions au chômage aux etats-unis qui ont encore dépassé un million la semaine dernière.
Après trois séances de hausse, la bourse de paris a marqué une pause logique ce jeudi, le CAC 40 a cédé 0,98%, Madrid 1,16%, Londres 1,27% et Milan 1,34%.
Sur le front des valeurs, Crédit Agricole a baissé de 1,08% à 8,44 euros.
Le groupe a dégagé au deuxième trimestre un bénéfice net en baisse mais proche du milliard d'euros.
L'assureur Axa a reculé de 3,49% à 17,03 euros après avoir annoncé une baisse de 39% de son bénéfice net au premier semestre.
A Francfort, parmi les nombreux résultats d'entreprises qui ont animé la journée, le géant du transport aérien Lufthansa a perdu 1,22% à 8,10 euros, jugeant désormais irréaliste de réaliser les 22000 suppressions d'emplois prévues sans licenciements.
Le footsie britannique a cédé 1,27% et le dax allemand a baissé de 0,54%.
L'indice eurostoxx 50 a abandonné 0,86%, le ftseurofirst 300 0,7% et le stoxx 600 0,73%.
le marché boursier de londres a été particulièrement pénalisée par les annonces de la boe, qui a indiqué jeudi s'attendre à ce que l'économie britannique mette plus de temps qu'anticipé initialement pour retrouver son niveau d'avant la crise sanitaire.
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