Les Bourses européennes ont terminé en repli mercredi, alors que l'incertitude autour de la politique commerciale américaine continue de peser sur les marchés.

Les investisseurs se préparent également à la prochaine réunion de la Banque centrale européenne (BCE), prévue pour jeudi, où une décision sur les taux d'intérêt est attendue.
La volatilité des décisions commerciales américaines a été accentuée par l'annonce du département du Commerce, qui a révélé de nouvelles restrictions sur les exportations de semi-conducteurs.
Cette nouvelle a étouffé l'optimisme suscité en début de semaine par des déclarations de Donald Trump, promettant un assouplissement des mesures douanières pour les constructeurs automobiles.
Les inquiétudes concernant les tensions commerciales ont ainsi contribué à un climat d'incertitude sur les marchés.
Les résultats décevants d'ASML, un acteur clé du secteur des semi-conducteurs, ainsi que ceux de LVMH, ont également exercé une pression sur les indices européens.
Le segment technologique a particulièrement souffert, entraînant le Stoxx 600 à une baisse notable.
Sur le plan des indices, le CAC 40 à Paris a enregistré une légère baisse de 0,07%, clôturant à 7329 points.
Le Dax allemand a reculé de 0,29%, tandis que le Footsie britannique a perdu 0,32%.
L'EuroStoxx 50 a également chuté de 0,07%, et le FTSEurofirst 300 a diminué de 0,19%, tout comme le Stoxx 600, qui a affiché une baisse de 0,19%.
Dans le secteur des valeurs, les actions des entreprises de semi-conducteurs, telles que Nvidia, ASML et STMicroelectronics, ont été sous pression suite aux nouvelles annonces de Washington.
En revanche, Sartorius Stedim a connu une forte hausse de 10,67%, atteignant 191,35 euros, après avoir annoncé une croissance à deux chiffres de son chiffre d'affaires au premier trimestre de l'exercice 2025.
Le chiffre d'affaires a progressé de 10,4% à taux de change constants, atteignant 745 millions d'euros, avec des contributions positives de toutes les régions.
D'un autre côté, Edenred a vu son action reculer de 0,35% à 31,11 euros, malgré des résultats trimestriels conformes aux attentes et une confirmation de ses objectifs pour l'année.
L'entreprise a enregistré une hausse de 5,7% de son chiffre d'affaires, atteignant 724 millions d'euros.
Sur le front macroéconomique, Eurostat a confirmé que le taux d'inflation annuel de la zone euro s'élevait à 2,2% en mars, en légère baisse par rapport à 2,3% en février.
Pour l'Union européenne, l'inflation annuelle a été établie à 2,5% en mars, contre 2,7% le mois précédent.
Au Royaume-Uni, l'inflation a ralenti à 2,6% en mars, contre 2,8% en février, tandis que les prévisions tablaient sur 2,7%.
Aux États-Unis, les stocks des entreprises ont augmenté de 0,2% en février, un chiffre inférieur aux attentes de 0,3%.
L'indice de confiance des constructeurs immobiliers NAHB a atteint 40 en avril, dépassant le consensus de 38, après avoir été à 39 en mars.
Cependant, la production industrielle a diminué de 0,3% en mars, après une hausse de 0,8% en février, alors qu'une baisse de 0,2% était anticipée.
Le taux d'utilisation des capacités de production a également chuté, passant de 78,2% à 77,8% entre février et mars.
La séance du jour à Wall street
Les indices boursiers américains continuent de baisser, affectés par la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine.
Nvidia subit une forte chute, enregistrant une perte de 6,24% après avoir annoncé une charge de 5,5 milliards de dollars due à de nouvelles restrictions sur l'exportation de ses processeurs vers la Chine.
Au moment de la clôture des marchés en Europe, Le Dow Jones perdait 0,10% et le Nasdaq 1,35%.
Les entreprises de semi-conducteurs, comme ASML et Nvidia, sont sous pression en raison de l'incertitude liée aux droits de douane.
Les ventes au détail aux États-Unis ont augmenté de 1,4% en mars, tandis que la production industrielle a diminué de 0,3%.
L'indice de confiance des constructeurs immobiliers a atteint 40 en avril, dépassant les attentes.
Parmi les entreprises à suivre, Abbott a dépassé les prévisions avec un bénéfice ajusté de 1,09 dollar par action.
Alphabet fait face à des poursuites au Royaume-Uni pour abus de position dominante, tandis qu'Omnicom a annoncé des revenus inférieurs aux attentes.
Travelers a publié des résultats meilleurs que prévu malgré une chute de son bénéfice net, et United Airlines a enregistré un bénéfice net ajusté de 302 millions de dollars, avec un chiffre d'affaires record de 13,21 milliards de dollars.
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