Asie : La bourse de Tokyo a fini sur une note stable (-0,01%), toujours pénalisée par les tensions commerciales et la vigueur du yen.
La chute des valeurs technologiques américaines a également affecté le secteur au Japon, avec un repli de 3,27% pour Softbank, poids lourds de la cote.
Les bourses chinoises évoluent aussi dans le rouge avec un repli de 0,98% pour l'indice composite à Shanghai.
Europe : Les principales bourses européennes devraient ouvrir en baisse mardi dans un contexte de marché qui reste dominé par les tensions commerciales et les craintes d'un ralentissement de la croissance mondiale.
D'après les contrats à terme, le CAC 40 parisien pourrait perdre 0,79% à l'ouverture, le Dax à Francfort abandonnerait 0,5% et le FTSE à Londres cèderait 0,38%.
Les indices européens sont parvenus à clôre en territoire positif lundi mais la tendance négative en Asie et la séance très volatile à wall street devraient peser sur le sentiment des investisseurs.
La Chine et les Etats-Unis restent empétrés dans un conflit commercial qui menace de perdurer alors que le ton s'est considérablement durci entre les deux premières puissances économiques mondiales.
L'administration Trump a déploré lundi que la Chine l'ait accusée dimanche d'être responsable de l'impasse dans les négociations commerciales entre les deux pays.
Dans une déclaration conjointe, le bureau du représentant américain au Commerce extérieur et le Trésor américain ont réitéré leur point de vue selon lequel les négociateurs chinois avaient fait "marche arrière" sur des éléments importants d'un accord commercial qui avait été largement accepté, notamment sur une modalité d'application.
Ce regain de tensions, qui s'est accompagné d'un nouveau front commercial ouvert par les Etats-Unis avec le Mexique, nourrit les craintes d'un ralentissement prononcé de l'économie mondiale lié à la faiblesse des échanges commerciaux.
Ces inquiétudes alimentent parallèlement les anticipations de mesures de soutien des banques centrales, et notamment d'une baisse des taux de la part de la Réserve fédérale (Fed).
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