Wall Street est attendue en légère baisse et les bourses européennes reculent à mi-séance vendredi, réduisant leur progression hebdomadaire alors que le bilan de l'épidémie de coronavirus en Chine continue de s'alourdir et que les investisseurs attendent les chiffres mensuels de l'emploi aux Etats-Unis.

Les contrats à terme sur les principaux indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en baisse d'environ 0,4%.
Principales valeurs à suivre vendredi à Wall Street : UBER TECHNOLOGIES a déclaré jeudi prévoir de parvenir à un excédent brut d'exploitation (ebitda) ajusté positif au quatrième trimestre de cette année, soit un an plus tôt qu'anticipé jusqu'alors, même s'il table toujours sur une perte annuelle de plus d'un milliard de dollars.
Le titre gagnait 5% dans les échanges hors séance après la clôture des marchés américains.
GOLDMAN SACHS veut lever huit milliards de dollars pour un nouveau fonds spécialisé dans le rachat d'entreprises, a-t-on appris de deux sources proches du projet.
La bourse de Paris enregistrait des pertes modestes vendredi à la mi-journée (-0,35%), les investisseurs s'inquiétant de l'impact économique de la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus et digérant le fort repli de la production allemande en attendant les chiffres de l'emploi américain.
A 13H30 (12H30 GMT), l'indice CAC 40 lâchait 21,2 points à 6,016,94 points, dans un volume d'échanges de 1,3 milliard d'euros.
La veille, il avait fini dans le vert ( 0,88%) affichant quatre séances consécutives de hausse.
TechhnipFMIC (-3,65%), renault (-2,88%) et PSA (-2,79%) accusent les baisses les plus marquées au sein du CAC 40.
Dans le secteur bancaire, Credit Suisse abandonne 2,7% après la démission inattendue de son directeur général, Tidjane Thiam, conséquence d'un scandale d'espionnage industriel.
La chute la plus spectaculaire du jour est pour le producteur d'aluminium norvégien Norsk Hydro, qui abandonne 11,78% après avoir raté le consensus et dit tabler sur une offre mondiale excédentaire en 2020.
En hausse, L'Oréal prend 1,46% au lendemain de l'annonce d'une croissance organique soutenue au quatrième trimestre et des commentaires jugés rassurants sur les retombées de l'épidémie sur ses activités.
De Burberry à Estée Lauder, les grandes maisons de luxe tentent de chiffrer le coût de l'épidémie de coronavirus en Chine, fermant des boutiques et révisant à la baisse leurs perspectives financières tandis que leur premier marché mondial est pratiquement à l'arrêt.
'Les centres commerciaux sont fermés, quelques boutiques restent ouvertes mais sur des plages horaires réduites et, par-dessus tout, il n'y a pas de circulation', note Stefano Sassi, patron de la maison italienne Valentino.
'Depuis la mi-janvier, ajoute-t-il, toutes les marques du luxe ont été touchées.
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