Bourse : dax en forte baisse, le doute s`installe

France : La bourse de Paris est désormais stable après la publication d'indicateurs européens sur le secteur manufacturier.

L'indice CAC 40 reste proche des 5480Pts.

La bourse de Paris a résolument repris sa marche en avant ( 0,52%) jeudi, profitant du rebond de wall street la veille, tandis que la banque centrale américaine (Fed) a semblé ouvrir la voie à une nouvelle hausse de taux en mars.

La bourse de Paris restait bien orientée ( 0,46%) jeudi à mi-séance, repassant au-dessus de 5,500 points dans le sillage de la réunion de la Fed, qui s'est montrée plus confiante sur l'environnement économique, et d'un rebond de wall street.

Dans le sillage de l'ouverture en repli de wall street, le marché reculait (-0,49%) , la prudence finissant par prendre le pas sur l'entrain du début de journée.

Finalement, la bourse de Paris a fini dans le rouge (-0,50%) jeudi, lestée par wall street, les incertitudes ambiantes entamant l'entrain initial des investisseurs.

Etats-Unis : wall street reprenait le chemin de la baisse jeudi après un répit de courte durée la veille, affectée par le recul de plusieurs entreprises après leurs résultats trimestriels: le Dow Jones lâchait 0,32% et le nasdaq 0,15%.

wall street s'est orientée en légère baisse jeudi matin, les investisseurs s'inquiétant également des tensions persistantes sur le compartiment obligataire.

Zone euro : Les bourses européennes commencent ce deuxième mois de l'année du bon pied ( 0,4% à Francfort, 0,3% à Paris, 0,1% à Londres) ce matin, sur fond de données PMI manufacturières plutôt rassurantes dans la zone euro.

L'indice PMI final IHS Markit pour l'industrie manufacturière de l'Eurozone s'établit en effet à 59,6 en janvier, confirmant son estimation flash, mais se repliant par rapport à son niveau record de décembre 2017 (60,6).

'L'emploi enregistre l'une de ses plus fortes croissances historiques, les fabricants renforçant leur capacité afin de répondre à la hausse de la demande', souligne Chris Williamson, chief business economist à IHS Markit.

Parmi les nombreuses publications du jour, les opérateurs saluent Nokia ( 6,4%) et secondairement unibail-rodamco ( 0,7%), mais sanctionnent Shell (-0,7%), Unilever (-0,7%), Vodafone (-0,9%) et Daimler (-1,1%).

Dans l'après midi, les bourses européennes ont toutes reculé jeudi, sauf Milan, les investisseurs prenant leurs précautions car la réserve fédérale américaine (Fed) a averti que l'inflation remontera en 2018, laissant présager des hausses de taux d'intérêt.

Le communiqué (de la Fed) 'était un peu moins accommodant que le précédent', a relevé Alexandre Baradez, ce qui a entraîné une nouvelle tension sur le marché de la dette, peu appréciée par les valeurs défensives.

'Le doute s'installe à propos d'une fin momentanée de l'euphorie apparemment sans fin qu'a connue wall street', selon Jochen Stanzl, analyste chez CMC Markets.

Les données économiques de jeudi aux Etats-Unis ont jeté un froid: légère baisse de la productivité au quatrième trimestre 2017 couplée à une augmentation plus forte des coûts unitaires de main-d'œuvre.

Toujours aux Etats-Unis, l'activité manufacturière s'est repliée en janvier à 59,1%.

En fin de journée, les bourses européennes s'inscrivent en retrait sensible (-1,4% à Francfort, -0,6% à Paris et à Londres), un PMI plutôt rassurant se trouvant contrebalancé par des résultats d'entreprise généralement mal accueillis.

L'indice PMI final IHS Markit pour l'industrie manufacturière de l'Eurozone s'établit à 59,6 en janvier, confirmant son estimation flash, mais se repliant par rapport à son niveau record de décembre 2017 (60,6).

'L'emploi enregistre l'une de ses plus fortes croissances historiques, les fabricants renforçant leur capacité afin de répondre à la hausse de la demande', souligne Chris Williamson, chief business economist à IHS Markit.

Parmi les nombreuses publications du jour, les opérateurs saluent Nokia ( 10,5% à Helsinki), mais délaissent Roche (-1,8% à Zurich), Shell (-2,2% à Amsterdam), Daimler (-3,2% à Francfort) et Vodafone (-4,4% à Londres).

Cet après-midi aux Etats-Unis, ils seront encore attentifs à l'indice ISM manufacturier, après avoir pris connaissance d'un tassement de 0,1% de la productivité non agricole au quatrième trimestre ( 1,3% en consensus).

L'année 2017 a démarré sur les chapeaux de roue pour le marché automobile suisse, dont les nouvelles immatriculation ont augmenté en janvier de 11,4% sur un an à 21'671 voitures.

Suisse : La bourse suisse devrait entamer la séance de jeudi sans grands remous, alors que Roche se retrouve sous le feu des projecteurs après la publication de ses résultats 2017.

La bourse suisse était submergée par une vague d'optimisme jeudi matin, toutes les valeurs vedettes s'inscrivant en hausse.

A la bourse suisse, la vague d'optimisme qui a marqué l'ouverture jeudi était quelque peu retombée en milieu de séance, et le SMI évoluait à nouveau sous la barre des 9400 points.

La bourse suisse a encore reculé jeudi.

Le SMI a terminé sur une note nettement négative et a même terminé sous les 9300 points.

L'indice a été plombé par le poids lourd Roche, sous pression après ses résultats.