En Europe, les marchés ont chuté avec la recrudescence du risque sanitaire, liée à la découverte en grande-bretagne d'une souche du covid-19 hypothétiquement très contagieuse selon l'administration britannique.
Plusieurs pays dont la majeure partie en Europe ont suspendu lundi leurs liaisons avec le royaume-uni suite à des inquiétudes que soulève une nouvelle souche de covid-19, ce qui aggrave encore une situation déjà difficile à l'approche du brexit pour les familles et les sociétés britanniques.
Dans ce contexte, l'agence européenne des médicaments a autorisé l'utilisation du vaccin contre la covid-19 pfizer/biontech, ouvrant ainsi la voie au démarrage de la vaccination dans l'ue.
Du côté du Brexit, les pourparlers entre l'Europe et le Royaume-uni restent sous les feux de la rampe, car on s'attend à ce qu'elles se poursuivent.
Pour l'instant, la date limite de dimanche minuit fixée par le parlement européen n'a débouché sur aucun accord et le ministère britannique a exclu la perspective de prolonger cette échéance jusqu'en 2021 Faute de progrès sur un accord commercial post-brexit, cela pourrait fortement impacter les marchés.
Dans la capitale française, l'indice vedette a lâché 2,43% à 5393 points, sa plus importante chute en pourcentage sur une séance depuis le 28 octobre (-3,37%).
Le footsie britannique a perdu 1,73% et le dax allemand a abandonné 2,82%.
L'indice eurostoxx 50 a baissé de 2,74%, le ftseurofirst 300 de 2,37% et le stoxx 600 de 2,33%.
A l'image de la nervosité des opérateurs, l'indice mesurant la volatilité implicite de l'eurostoxx 50 s'est redressé de plus de 25%.
Outre-atlantique, les bourses voient rouge mais limitent leurs pertes par rapport à l'europe, l'indice phare de la bourse de new york se repli de 0,6%, le s&p 500 de 1,2% et l'indice des valeurs technologiques de 1%.
Sur le front des valeurs, Vallourec, Technipfmc et Cgg chutent dans le sillage des cours du baril de Brent qui chute de 4% à 50 dollars .
Egalement touché par la flambée du risque sanitaire, la mise en application de nouvelles contraintes dans le transport ont affecté le compartiment aérien : Air France-KLM abandonne 4,16%, la maison mère de british airways et iberia, iag, lâche 7,7% à londres.
A francfort, lufthansa abandonne 3,9%.
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