Bourse : Le CAC 40 termine dans le rouge après la BCE, Pluxee recherché
Jeudi 17 avril 2025 17:53
Etats-Unis : wall street a ouvert jeudi en légère baisse, l'impact de la retombée du pétrole après trois séances de hausse l'emportant sur la baisse des inscriptions au chômage la semaine dernière.
wall street devrait ouvrir en baisse jeudi après la parution de chiffres de l'emploi ayant fait perdre aux marchés le maigre courant haussier qui les portait ces derniers jours.
Une demi-heure avant l'ouverture, les contrats à terme sur les principaux indices américains reculent d'environ 0,3%, prémisse d'une ouverture prudente.
Les premières statistiques de la journée semblent conforter la réserve fédérale américaine dans son souci de normaliser sa politique monétaire par de futures hausses de taux.
Les inscriptions au chômage ont en effet reculé lors de la semaine close le 4 juin pour s'établir à 264,000, après 268.
wall street a ouvert en baisse jeudi, suivant un mouvement de prudence des marchés mondiaux face aux incertitudes économiques et après de récentes performances qui provoquaient des prises de bénéfices: le Dow Jones perdait 0,32%, comme le nasdaq.
Vers 14H05 GMT, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average cédait 57,12 points à 17,947,93 points et le nasdaq, à dominante technologique, 16,01 points à 4,958,63 points.
L'indice élargi S§P 500 reculait de 8,15 points, soit 0,38%.
l’indice S§P 500 est proche de son record historique.
Une dernière marche qui se révèle difficile à franchir dans un contexte économique moins favorable.
wall street a ouvert en baisse jeudi matin après la publication de statistiques peu reluisantes pour l'économie américaine, le S§P 500 s'éloignant du même coup de ses derniers records.
En toute fin de matinée, le Dow Jones recule de 0,3% à 17,943,2 points, tandis que le nasdaq composite lâche 0,4% à 4956,5 points.
'On cède du terrain pour la première fois cette semaine, sur fond de reflux des cours du pétrole et de repli des marchés mondiaux', explique un intervenant.
Il est vrai que le dollar remonte vigoureusement vers 1,1330 face à l'euro, ce qui pèse sur le baril de pétrole qui abandonne 1,4% à 50,5 dollars.
Lloyd Blankfein, patron de Goldman Sachs, livre aux '?Echos?' son point de vue sur la situation en Europe et en France, sur les élections américaines, mais également sur les difficultés que traverse le secteur bancaire.
Zone euro : .
Les principales bourses européennes évoluent nettement dans le rouge jeudi à la mi-séance, notamment sous le coup de la remontée du dollar, qui pèse sur les valeurs liées aux ressources de base.
Les bourses européennes ont terminé en baisse jeudi, pénalisées par le repli des cours du pétrole et d'autres matières premières, qui a pesé sur les valeurs cycliques.
France : La bourse de Paris poursuivait la séance en baisse jeudi après-midi (-0,69%), après un démarrage en repli à wall street, les investisseurs se montrant prudents avant d'importants rendez-vous.
Les valeurs à suivre jeudi à la bourse de Paris, où l'indice CAC 40 poursuit sa baisse entamée la veille , dans l'attente de l'intervention du président de la banque centrale européenne et de la publication des chiffres hebdomadaires des inscriptions au chômage aux Etats-Unis.
ACCORHOTELS perd 3,68%, plus forte baisse de l'indice CAC 40, après une note de Credit Suisse, qui a abaissé sa recommandation de 'neutre' à 'sous-performance' sur la valeur en estimant que la montée des risques qui pèsent sur le groupe hôtelier n'est pas reflétée dans sa valorisation élevée.
vivendi recule de 1,83%.
L'Autorité de la concurrence oppose son veto au projet d'accord de distribution exclusive entre la filiale de vivendi Canal et les chaà®nes qataries beIN Sports, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier.
Par ailleurs, la famille guillemot réfléchit à l'opportunité d'utiliser le produit de ses titres gameloft (-0,13%)pour se renforcer encore au capital d'Ubisoft (-0,12%)face aux assauts de vivendi, a déclaré le PDG d'Ubisoft Yves guillemot dans un entretien au Monde.
Les valeurs du jour jeudi à la bourse de Paris, où l'indice CAC 40 a accentué son recul de la veille (-0,61%) et clôturé en baisse de 0,97% à 4,405,61 points, pénalisé par la baisse des valeurs cycliques, comme l'automobile, sur fond de recul des prix du pétrole.
* ACCORHOTELS a perdu 2,83% à 38,775 euros, après une note de Credit Suisse, qui a abaissé sa recommandation de 'neutre' à 'sous-performance' sur la valeur en estimant que la montée des risques qui pèsent sur le groupe hôtelier n'est pas reflétée dans sa valorisation élevée.
* vivendi a reculé de 2,31% à 16,255 euros.
L'Autorité de la concurrence s'est opposé à l'accord de distribution exclusive entre Canal et beIN Sports, infligeant un revers cinglant à Vincent Bolloré qui avait présenté le projet comme essentiel pour redresser la chaîne cryptée.
Par ailleurs, la famille guillemot réfléchit au bien-fondé d'utiliser le produit de ses titres gameloft (-0,13% )pour se renforcer encore au capital d'Ubisoft ( 0,62%) face aux assauts de vivendi, dit le PDG d'Ubisoft, Yves guillemot, dans un entretien au Monde.
Suisse : La bourse suisse a connu une nouvelle séance négative jeudi et le SMI a terminé sous les 8100 points.
Il a poursuivi sur la lancée négative de la veille et celle de la semaine passée, les hausse de lundi et mardi n'ayant constitué finalement qu'un feu de paille.
Les courtiers parlent d'ambiance tendue, notamment parce que le lancement par la banque centrale européenne (BCE) des rachats d'emprunts d'entreprises n'a pas fourni d'impulsion.
L'approche du référendum britannique sur l'appartenance à l'Union européenne constitue aussi un frein.
En s'engageant actuellement sur le marché des actions, on risque d'être pris dans les turbulences en cas de 'oui' au Brexit.
D'un autre côté, en cas de 'non', ne pas s'engager présenterait le risque de rater le rally de soulagement qui suivrait le vote.
L'indice SMI a perdu 0,83%, jeudi.
Les courtiers sont dans l'attente d'une décision de la banque centrale européenne.
Allemagne : La bourse de Francfort a terminé en nette baisse jeudi, adoptant une grande prudence face à l'hypothèse d'un Brexit et dans une séance dépourvue de rendez-vous majeurs.
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