Les marchés boursiers asiatiques sont en territoire négatif ce matin, rattrapés par la chute de wall street et la baisse vertigineuse du prix du baril de brut américain, tombé en territoire négatif pour la première fois de son histoire.
Les inquiétudes concernant l'impact économique de la pandémie de coronavirus ont également pesé sur les marchés.
Les contrats à terme signalent un repli de 2,06% pour l'EuroStoxx50, de 1,93% pour le Dax à Francfort et de 1,56% pour le FTSE à Londres .
De premières indications donnent par ailleurs la bourse de paris en baisse de 1,9% à l'ouverture.
Sur le front des valeurs, on surveillera Danone qui dès le mois de février a ramené entre 2% et 4% sa prévision de croissance interne de l’activité pour 2020 (contre 4/5%) et ne l’a pas bougée depuis.
Dans le secteur automobile, nous restons attentifs à l'évolution du titre peugeot qui n’a pas encore revu ses objectifs 2020, la publication d’activité trimestrielle pourrait en être l’occasion.
Pour ce qui est de Kering, la maison mère de Gucci a indiqué le 20 mars prévoir une contraction d’environ 15 % de son chiffre d’affaires trimestriel en données comparables.
La bourse de Tokyo recule de 1,97% à l'approche de la clôture, plombée elle aussi par la chute des cours du pétrole et un attentisme croissant avant le début des publications de résultats.
La tendance est négative sur l'ensemble des places boursières asiatiques : l'indice composite de la bourse de Shanghai recule de 1,35% et l'indice Hang Seng .
HSI de Hong Kong lâche 2,29%.
Les actions chinoises sont dans le rouge
L'indice composite de Shanghai a ouvert en baisse mardi, l'indice de référence ayant perdu 10 points pour ouvrir à 2 842, après que les actions américaines aient fini dans le rouge et que les contrats à terme du brut américain se soient effondrés.
Les investisseurs sont également inquiets car des manifestants sont descendus dans la rue aux USA pour exiger des autorités une action immédiate afin de rouvrir les États aux entreprises.
De plus, le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a lancé un cri d'alarme lundi, déclarant que "le pire est encore devant nous" dans l'épidémie.
Le secteur de l'énergie figurait parmi les principales baisses.
Sur le plan économique, on surveillera l’indice ZEW du sentiment économique en Allemagne.
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