Les principaux marchés européens ont fini sur une note pessimiste vendredi dans la foulée de la bourse de new york, plombés par l'inquiétude d'une aggravation de la pandémie de coronavirus et la baisse des actions bancaires.
A la clôture, l’indice parisien termine dans le rouge, la bourse de paris a tenté de résister.
En vain.
l’indice parisien termine en repli de 0,18%, à 4,909,64 points, après avoir gagné jusqu’à 1,95% en séance, au-delà du seuil symbolique des 5000 points.
Côté valeurs, les technologiques ont fini la semaine en hausse, le Stoxx 600 associé signant la meilleure performance sectorielle en Europe ( 0,7%).
Worldline gagne 1%.
Atos prend 1,07% et Capgemini 1,27%.
Toutefois, des titres comme Goldman Sachs, JPMorgan Chase et Bank of America lâchent entre 5% et 6,5%.
L'Europe recule dans le sillage de wall street : les banques sous pression
Les marchés européens ont évolué la plupart de la journée sur une note positive profitant des perspectives en le redémarrage de l'économie, un scénario conforté par christine lagarde, la présidente de l'institution financière de francfort, qui a estimé vendredi que le pire du marasme économique était "probablement passé" pour l'euroland.
Mais l'ouverture de la bourse de new york en territoire négatif a peu à peu érodé l'optimisme des investisseurs européens.
Le marché s’est laissé emporter par la baisse de wall street, où les banques piquent du nez au lendemain des annonces de la Fed.
Au vu des résultats des « stress tests » réalisés sur 34 établissements du pays, la réserve fédérale américaine a décidé de limiter les dividendes des grandes banques et de leur interdire les rachats d’actions au troisième trimestre.
Le footsie britannique a pris 0,2% alors que le dax allemand a cédé 0,73%.
L'indice eurostoxx 50 a baissé de 0,46%, le ftseurofirst 300 de 0,33% et le stoxx 600 a abandonné 0,39%.
Au moment de la clôture, les trois indices new-yorkais reculaient de 1,6% à 2,2%, le plus important facteur baissier restant la hausse des contaminations au coronavirus.
Les etats-unis ont enregistré jeudi un nouveau niveau encore inégalé de contaminations en une journée depuis avril dernier tandis qu'en europe, la justice portugaises ont reconfiné certaines zones dans la région de lisbonne.
A retenir sur les marchés cette semiane
Si les scores des indicateurs de tendance n’affichent qu’un recul limité sur la semaine écoulée, les places boursières ont été secouées jeudi par la crainte d'une seconde vague épidémique aux Etats-Unis, en Amérique Latine, en Inde et au Moyen-Orient.
La fin de semaine a apporté des ambiances mitigées sur les marchés boursiers mondiaux.
Même si les actions européennes ont ouvert dans le vert aujourd'hui, le sentiment positif s'est détérioré sur certaines places boursières.
Les inquiétudes concernant le COVID-19 semblent jouer un rôle important récemment, les Etats-Unis ayant enregistré près de 40 000 nouveaux cas confirmés hier -un nouveau record quotidien.
Les principaux indices américains ont ouvert la séance d'aujourd'hui en baisse.
Parmi les plus impactés, on peut trouver quelques grandes banques.
La Réserve fédérale a ordonné à ces institutions financières de ne pas racheter d'actions au troisième trimestre.
En dehors de cela, leurs versements de dividendes ont été plafonnés, ces étapes sont censées garantir que le secteur financier gérera les pertes de crédit potentielles résultant de la crise actuelle.
Le S§P, le DJIA et le nasdaq ont amplifié leurs baisses après que le gouverneur du Texas a annoncé qu'il annulerait une partie de la réouverture de l'État.
Les restrictions concerneront les bars, les restaurants, les entreprises de rafting et les rassemblements en plein air de 100 personnes ou plus.
L'action devrait limiter les cas croissants de coronavirus et les hospitalisations.
En dehors de cela, les investisseurs se sont vu proposer des données révisées de l'Université du Michigan.
l’indice du Michigan Consumer Expectations a été revu à la baisse à 78,1 en juin (préliminaire: 78,9).
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