Les bourses européennes ont terminé en hausse mardi, les espoirs d'un ralentissement de la pandémie de coronavirus et la perspective de nouvelles mesures de relance ayant porté le marché actions.
En effet, les minutes des FOMC de mars, attendues en soirée, devraient confirmer l'inquiétude de la réserve fédérale américaine face à la pandémie de Covid-19 et qu'elle est prête à tout faire pour en limiter l'impact économique.
Toutefois, nous considérons aussi que la poursuite du rebond est la conséquence de l'explosion des cours de fin de séance, hier soir, à wall street, ou peu avant 22 heures, les investisseurs ont eu vent d’une rumeur faisant état d’un nouveau plan de soutien à l’économie aux USA, qui serait cette fois, d’après Fox Business, autour de 1500 milliards de dollar, montant à ajouter à l’enveloppe de 6,200 milliards de dollars déjà mobilisés par le budget et la banque centrale.
Dans ce contexte, la bourse de paris a fini mardi sur un net rebond de 2,12%, les investisseurs continuant d'anticiper un pic de l'épidémie de Covid-19 en Europe.
L'indice CAC 40 a progressé de 92,13 points à 4,438,27 points.
La veille, il avait décollé de 4,61%.
Le gérant de centres commerciaux Unibail-Rodamco-Westfield a gagné près de 17%.
10% pour le sidérurgiste ArcelorMittal, suivi de près par l’hôtelier accor.
A l’inverse, carrefour, qui est la valeur du Cac 40 qui résiste le mieux depuis le début de l’année (-1,97%), est aujourd’hui lanterne rouge (-3,4%).
En ce qui concerne le marché américain, wall street montait mardi peu après l'ouverture, espérant connaître une deuxième séance de hausse consécutive dans un marché misant sur un ralentissement de la pandémie de coronavirus.
Vers 14H20 GMT, son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, montait de 2,14%, à 23,164,42 points.
Le nasdaq, à forte coloration technologique, prenait 1,16%, à 8,004,92 points, et l'indice élargi S§P 500 s'appréciait de 1,69%, à 2,708,69 points.
Cependant, après avoir pris plus de 3% à l'ouverture, wall street voit son rebond retomber un peu.
Au moment de la clôture européenne, les trois indices gagnaient environ entre 1,5% et 2,5%.
Des signes de ralentissement de la propagation du coronavirus en Europe
Le gouverneur de New York, Andrew Cuomo, a déclaré lundi que le nombre de décès dus à de nouveaux coronavirus dans l'État était "effectivement stable" au cours des deux derniers jours.
Avec des taux de mortalité et d'hospitalisation qui commencent à se stabiliser, Cuomo a déclaré que New York connaît un "possible aplatissement de la courbe" mais a averti que les gens doivent continuer à adhérer aux directives de distanciation sociale pour éviter un renversement de la tendance.
Le président Donald Trump a également exprimé son optimisme lors du briefing quotidien de la Maison Blanche sur le coronavirus, lundi, en déclarant : "Il y a une lumière formidable au bout du tunnel".
Trump a noté que dix traitements potentiels contre les coronavirus sont actuellement en cours d'essais actifs, certains "semblant incroyablement efficaces".
En Europe, des signes de ralentissement de la propagation du coronavirus ont incité plusieurs gouvernements à envisager un assouplissement des mesures de confinement.
Le taux de mortalité en Italie est en baisse depuis plusieurs jours, tandis que l'Allemagne a signalé moins de 4 000 cas pour la deuxième journée consécutive, contre une moyenne de 6 000 au cours des derniers jours.
Toutefois, comme à New York, le taux journalier de décès a de nouveau augmenté en Espagne, tandis que le ministre français de la santé Olivier Veran a averti que le pays n'avait pas encore atteint le pic de la pandémie de coronavirus.
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