En Europe, les marchés ont clôturé en net repli mercredi, face aux craintes d'un reconfinement sur le vieux continent et aux hésitations de la bourse de new york, reflet des incertitudes sur l'issue des discussions en vue des nouvelles mesures sur un plan de relance aux usa.
En effet, à chaque jour sa kyrielle de nouvelles mesures de durcissement en Europe, avec l'Irlande qui se prépare à reconfiner pour six semaines toute sa population dans la nuit de mercredi à jeudi, et le Pays de Galles sera soumis, à compter de 18H00 vendredi, à un confinement de deux semaines.
En France, l'indice vedette de la bourse de paris recule en clôture de 75,33 points soit 1,53% à 4853,95 points; à londres, le ftse 100 a lâché 1,91% et à francfort, le dax a abandonné 1,41%.
L'indice eurostoxx 50 a cédé 1,46%, le ftseurofirst 300 1,33% et le stoxx 600 1,29%, sa troisième baisse consécutive.
Sur le front des valeurs, Unibail-rodamco-westfield a perdu plus de 5%, signant le plus lourd repli du cac 40, sur le srd, c'est un autre gérant de centres commerciaux, mercialys (-5,3%), qui est lanterne rouge.
Pour autant, malgré le contexte de prudence, quelques valeurs du cac 40 arrivent à finir sur une note positive, dont vivendi ( 1,6%) après l'annonce d'un retour à la croissance du chiffre d'affaires au troisième trimestre, aidé par son label de musique umg.
La société a d'autre part fait savoir qu'elle avait pour objectif d'introduire en bourse universal music en 2022.
Demain, les investisseurs ne risquent pas de s'ennuyer, car pas moins de 10 publications sont attendues au sein de l'indice phare Cac 40.
Le marché reste également pris en étau par une série d'incertitudes liées aux conséquences du Covid-19 et à l'élection présidentielle américaine qui se tient dans deux semaines.
S'ajoutent à cela de nombreux indicateurs économiques européens et américains et l'ultime débat entre Joe Biden et Donald Trump.
La séance du jour à wall street
la bourse de New York a commencé en modeste hausse mercredi, guettant toujours un éventuel accord entre républicains et démocrates sur un nouveau plan de relance économique aux Etats-Unis.
Cette ouverture en hausse du marché américain fait suite aux déclarations optimistes de mark meadows, le secrétaire général de la maison blanche, quant à l'éventualité d'un compromis entre le gouvernement des etats-unis et les démocrates sur un nouveau paquet de mesures de soutien à l'économie et aux collectivités locales.
Certains investisseurs soulignent toutefois le danger de voir l'inflexibilité des sénateurs républicains bloquer un éventuel compromis jusqu'aux élections du 3 novembre.
Pendant la fermeture des marchés Européens, la bourse de new york évoluait à l'équilibre après un début de séance volatile: l'indice phare et l'indice des valeurs technologiques étaient pratiquement inchangés alors que le standard'poor's 500 gagnait environ 0,10%.
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