Les bourses européennes ont terminé en hausse jeudi une séance hésitante, le soulagement ayant fini par l'emporter après les dernières interventions massives des banques centrales visant à endiguer les répercussions économiques de l'épidémie due au coronavirus.
Portée par plusieurs nouvelles interventions de banques centrales, la bourse de paris comme les autres banques Européeennes s'en sortent plutôt bien avec également un gros rebond d’Unibail-Rodamco-Westfield.
En effet, la bourse de paris a clôturé en hausse de 2,68% jeudi après avoir longtemps tergiversé, avançant d'un pas décidé en fin de parcours, encouragée par l'annonce de Donald Trump concernant le recours à un traitement antipaludéen contre le Covid-19.
L'indice CAC 40 a gagné 100,66 points à 3,855,50 points.
La veille, il avait reculé de 5,94%.
Récemment massacré en bourse, le gérant de centres commerciaux Unibail-Rodamco-Westfield a rebondi de 18% (mais reste perdant de 18% rien que depuis le début de la semaine) après avoir affirmé disposer de 10,2 milliards d’euros de cash et de lignes de crédit non tirées, assurant ainsi disposer de liquidités suffisantes pour assurer ses besoins de financement.
Airbus a rebondi de 9,5% au lendemain d’un plongeon de 22%.
Orpéa reprend près de 20%.
La bourse de New York a terminé en hausse jeudi à l'issue d'une séance en dents de scie, rebondissant au lendemain d'une nouvelle journée difficile, grâce notamment à la bonne forme de valeurs stars de la tech et du secteur pétrolier.
Son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, s'est apprécié de 0,95%, à 20,087,19 points, après avoir lâché jusqu'à 3,6% en cours de séance.
Le nasdaq, à forte coloration technologique, a grimpé de 2,30%, à 7,150,58 points.
Rebond des actions allemandes
Le DAX 30 a encore fait un bond à la fin d'une séance volatile jeudi, terminant en hausse de 2% à 8,610 et se remettant de son plus bas niveau depuis plus de six ans.
Le sentiment du marché a été stimulé par la décision de la BCE de commencer à acheter 750 milliards d'euros d'obligations jusqu'en 2020 et par le plan d'urgence de la BoE annoncé dans l'après-midi.
Pendant ce temps, les craintes de récession se sont accrues après que l'indicateur du climat des affaires allemand de mars a affiché la plus forte baisse depuis 1991, portant l'indice à son niveau le plus bas depuis août 2009.
Les actions américaines rebondissent modestement avant la cloche de clôture
wall street a connu un modeste rebond après avoir atteint son plus bas niveau en trois ans, alors que les législateurs américains se rapprochaient de la mise en œuvre de mesures de relance budgétaire massives.
Jeudi, l'administration Trump a présenté aux chefs de file des deux partis au Congrès un plan de relance massif qui comprend l'envoi de paiements directs aux Américains pour un montant total de 500 milliards de dollars.
Le leader de la majorité au Sénat, Mitch McConnell, a déclaré qu'il voterait en faveur de ce plan malgré les "lacunes".
Mercredi soir, les actions ont réagi positivement à l'annonce par la BCE d'un nouveau programme d'achat d'urgence en cas de pandémie de 819 milliards de dollars pour acheter des titres et aider à soutenir les économies européennes, les achats s'étendant jusqu'à la fin de l'année et incluant divers actifs.
Au cours de la session, le pétrole a rebondi de 23 % et a connu sa meilleure journée après les fortes pertes de mercredi.
Le Dow Jones a gagné 189 points, soit 1 %, jusqu'en 20088.
Le S§P 500 a grimpé de 29 points ou 0,5 % pour atteindre 2410.
Le nasdaq a gagné 161 points ou 2,3 % pour atteindre 7151 points.
Les Banques centrales à la manœuvre : la Banque d’Angleterre et la réserve fédérale américaine interviennent
Du côté des Banques centrales, la Banque d’Angleterre a surpris les marchés en abaissant de nouveau son principal taux d’intérêt.
La BoE a ramené son taux repo à 0,1% après la détente déjà inattendue de 50 points de base annoncée la semaine dernière.
Elle a par ailleurs renforcé son plan d’achat d’actifs de 200 milliards de livres sterling.
lla réserve fédérale américaine a annoncé qu'elle ouvrait un accès au dollar aux banques centrales de neuf pays, dont celles de plusieurs pays émergents.
Une très bonne nouvelle pour calmer les craintes d’un manque de billets verts pour répondre aux besoins urgents des entreprises mises à mal par les conséquences du coronavirus.
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