Bourse : l'europe hésite, wall street clôture en hausse, portée par l'optimisme de la fed

La bourse de New York a terminé en hausse, après que la Fed a annoncé s‘attendre à une nette accélération de la croissance et de l‘inflation cette année.

Au rang des actions, Uber perdait 3,60% en séance après que le groupe de location de voitures avec chauffeur a octroyé à ses chauffeurs en Grande-Bretagne le statut de salarié.

Parmi les grands noms de la tech, Apple baissait de 2,50% et Google (Alphabet) perdait presque 1% de même que Tesla.

Du côté des statistiques, 1,421 million de mises en chantier ont été comptabilisées en février 2021 en rythme annuel et 1,682 million de permis de construire ont été enregistrés en février 2021.

Le consensus visait 1,75 million, après 1,886 million en janvier.

A la clôture, l‘indice Dow Jones a progressé de 0,58%, soit 189,42 points à 33 015,37.

Le S&P-500 plus large, a pris 11,41 points, soit 0,29%, à 3974,12.

Le nasdaq composite a gagné de son côté 53,64 points, soit une hausse de 0,40% à 13 525,20 points.

La Réserve fédérale américaine laisse sa politique monétaire inchangée, pas de hausse des taux avant 2023

Lors de sa réunion de mars, la Fed a laissé en l‘état sa politique monétaire.

Les taux Fed funds sont inchangés, dans la fourchette proche de zéro de 0% à 0,25%, les achats mensuels d‘actifs restant fixés à 120 milliards de dollars (80 milliards de bons du Trésor et 40 milliards de MBS, produits adossés à des prêts immobiliers).

La FED a également indiqué qu‘il était fort probable qu‘il n‘y ait pas de hausse des taux jusqu‘en 2023.

Les décideurs ont noté que les indicateurs de l‘activité économique et de l‘emploi se sont redressés récemment, même si les secteurs les plus touchés par la pandémie restent encore fortement impactés.

La banque centrale a revu à la hausse ses prévisions de PIB pour 2021 et 2022 en raison de l‘approbation du plan de relance de 1,9 billion de dollars du président Biden et du programme de vaccination COVID-19 en cours.

La première économie mondiale devrait croà®tre de 6,5 % cette année (contre 4,2 % prévus en décembre) et de 3,3 % en 2022 (contre 3,2 %).

L‘indice des prix PCE devrait augmenter de 2,4% en 2021 (contre 1,8%) et de 2,0% en 2022 (contre 1,9%).

En ce qui concerne le marché du travail, le taux de chômage devrait s‘établir à 4,5% cette année (contre 5,0%) et à 3,9% en 2022 (contre 4,2%).

Sous fond de tensions sur les marchés obligataires, les bourses Européennes hésitent avant les conclusions de la Fed

Les marchés européens ont fini dans le désordre mercredi, face à une poussée des rendements obligataires des deux côtés de l‘Atlantique dans l‘attente des annonces de la Fed sur la progression de la croissance, de l‘inflation et des taux aux usa .

À la bourse de paris, l‘indice vedette a terminé pratiquement inchangé à 6054,82 points, à l‘issue d‘une séance volatile, plombée par une nouvelle tension sur les marchés des emprunts d‘état US dans l‘attente de l‘issue d‘une rencontre de la réserve fédérale.

Le taux américain à dix ans est monté de 5 points de base à 1,666%, le taux allemand à -0,293% et le franà§ais à -0,038%.

En France, le taux franà§ais à dix ans se tendait à -0,04%.

A Londres, le FTSE 100, affecté par la baisse des actions minières, baissait de 0,6% et à Francfort, le DAX prenait 0,27%.

L‘indice eurostoxx 50 a clôturé sur un repli de 0,03% mais le ftseurofirst 300 a perdu 0,31% et le stoxx 600 0,45%.

Du côté des valeurs, le compartiment automobile s‘est bien porté, malgré la chute de 19,3% sur un an du marché automobile européen en février.

A Francfort, BMW a pris 6,16% à 85,46 euros, le marché étant séduit par la perspective pour 2021 d‘une hausse importante du bénéfice imposable, qui a chuté de 27% lors de l‘exercice précédent en raison de la crise sanitaire du COVID-19.

A Paris, renault, a progressé de 3,10% à 39,64 euros.

Les équipementiers faurecia ( 7,07% à 49,85 euros), valeo ( 4,56% à 31,90 euros) et plastic omnium ( 2,03% à 33,18 euros) ont profité de la hausse du secteur.

Pendant la fermeture de marché sur le vieux continent, l‘orientation à la bourse de new york était encore influencée par la hausse des emprunts d‘état, l‘indice phare gagnait environ 0,3% tandis que le standard et poor‘s 500 cédait 0,3% et que l‘indice des valeurs technologiques perdait un peu plus de 1%.