Les bourses européennes ont fini en hausse lundi après une séance indécise, les investisseurs étant partagés entre des signes d'amélioration de la situation sanitaire du coronavirus, la baisse vertigineuse du brut américain et les inquiétudes sur les résultats d'entreprises.
En effet, la bourse de paris s’est affranchie de l’évolution du Dow Jones, plombé par la chute du pétrole outre-Atlantique et a fini en hausse lundi ( 0,65%), choisissant d'avancer en s'appuyant sur les espoirs d'une remise en marche progressive des économies européennes.
Les bourses Européennes résistent
A clôture en Europe, le DAX 30 a gagné 0,4 % pour finir à 10 672, les dirigeants européens devant se rencontrer plus tard dans la semaine.
La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré que le prochain budget de l'UE serait probablement plus important que celui qui avait été prévu avant l'apparition de la pandémie de coronavirus, et que la plus grande économie européenne était prête à s'engager pour trouver des réponses de solidarité qui vont au-delà du paquet de 500 milliards d'euros déjà convenu.
L'indice CAC 40 a gagné 29,29 points à 4,528,30 points, après que le Premier ministre Edouard Philippe ait déclaré dimanche que la situation du pays en matière de coronavirus s'améliorait, le nombre de personnes en unité de soins intensifs ayant diminué pour le onzième jour.
Pourtant, la France a enregistré près de 2 000 décès et plus de 150 000 infections.
Vendredi, il avait fini en forte hausse de 3,42%.
Du côté des entreprises, le chiffre d’affaires de vivendi a progressé de 11,9% au premier trimestre, peu impacté par le coronavirus, l’indice cac40 a pu compter sur quelques-uns de ses poids lourds comme l’Oréal, Sanofi et LVMH, qui ont davantage pesé dans la balance que la baisse de wall street.
Sur le plan économique, demain on surveillera l'indice ZEW du sentiment économique en Allemagne.
wall street évolue dans le rouge
La bourse de New York reculait lundi en début de séance, minée par une nouvelle dégringolade des cours du pétrole et des inquiétudes persistantes sur le coronavirus.
Aux alentours de 14H20 GMT, l'indice vedette de wall street, le Dow Jones Industrial Average, reculait de 1,51%, à 23,875,39 points.
Le nasdaq, à forte coloration technologique, perdait 0,50%, à 8,606,92 points, et le S§P 500, qui représente les 500 plus grandes entreprises de wall street, baissait de 1,12%, à 2,842,46 points.
Au moment de la clôture européeenne, le Dow Jones perdait 0,7%, le Standard'Poor's 500 reculait de 0,3% mais le nasdaq composite gagnait 0,07%.
Parmi les groupes américains ayant publié ce lundi, Halliburton lâchait 4,88% après avoir fait état d'une perte trimestrielle d'un milliard de dollars et dit s'attendre à une baisse importante de ses activités en Amérique du Nord.
Les investisseurs continuent de surveiller l'évolution de la pandémie du coronavirus, le nombre d'infections aux Etats-Unis dépassant 765 000 et le nombre de décès 40,6 000.
Sur le front des bénéfices des sociétés, le tableau reste mitigé : les bénéfices de Charles Schwab et de Lennox International sont décevants, mais ceux de Community Bank System et de Halliburton sont supérieurs aux attentes.
Les actions italiennes clôturent à l'équilibre
Le FTSE MIB a légèrement progressé de 0,1 % à 17 064 lundi, après un gain de 1,4 % lors de la séance précédente, après un ralentissement du nombre de nouveaux cas de coronavirus et de décès et alors que les investisseurs attendent que S§P Global ratings révise la notation souveraine de l'Italie vendredi.
L'action du club de foot de la Juventus Turin a bondi en bourse lundi, portée par des discussions sur une possible reprise du championnat de Serie A à huis clos.
L'action du club turinois a gagné 11,7% à la bourse de Milan dans un marché par ailleurs fortement orienté à la baisse en raison de la crise sanitaire provoquée par le coronavirus.
La Juventus a été l'un des premiers clubs à conclure un accord avec ses joueurs, parmi lesquels la star Cristiano Ronaldo, pour une réduction de leurs salaires.
Pour le président de la Fédération italienne de football, trois semaines de préparation après la levée progressive du confinement, prévue début mai, seront suffisantes pour que la saison reprenne après trois mois de suspension.
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