Au terme d'une séance volatile, les marchés européens ont clôturé mardi sur une note contrastée, la persévérance des craintes sur l'évolution de la pandémie limitant les achats à bon compte.
En effet, les indices ont débuté la journée dans le vert malgré l'inquiétude croissante de mesures de confinement, en Espagne et au Royaume-Uni notamment, mais les propos prudents du président de la Fed, Jerome Powell ont balayé le petit sursaut des marchés, après avoir annoncé que le chemin de la reprise aux Etats-Unis demeurait très incertain et semé d'embûches.
Dans ce contexte, la bourse de paris a progressé jusqu’à 0,7% avant de revenir dans le rouge au lendemain d’une chute de près de 4%, à la clôture l’indice vedette parisien perd encore 0,4%, à 4772,84,43 points, alors que les grands indices américains sont dans le rouge.
En Europe, le DAX 30 et le FTSE 100 ont augmenté de 0,4 % et le FTSE MIB a progressé de 0,5 %, tandis que l'IBEX 35 a perdu 0,7 %.
Les secteurs les plus exposés à la crise sanitaire, comme le transport aérien, le tourisme et l’aéronautique sont restés sous pression en Europe.
Airbus a encore lâché 2,7% à Paris.
En dehors du Cac 40, Air France-KLM a perdu plus de 4% et accor 2,5%.
Le gérant de centres commerciaux Unibail-Rodamco-Westfield a tout de même réussi à reprendre 5,2%, s’extirpant un peu de ses plus bas historiques.
Les trois indices de référence de la bourse de New York évoluent en ordre dispersé et sans tendance claire à l'heure de la clôture en Europe.
Les marchés financiers craignent que la campagne électorale très disputée ne débouche le 3 novembre prochain sur une élection aux résultats serrés, qui feraient l'objet de contestations, ouvrant la voie à une instabilité politique dommageable au climat des affaires.
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