Les principales places boursières européennes ont ouvert à l'équilibre ce mardi, les investisseurs préférant limiter les initiatives au premier jour d'une réunion de la Fed, pour suivre les derniers épisodes sur le Brexit et le commerce.
Séries et films semblaient les deux seules cartes à jouer dans la guerre du streaming qui s'annonce, mais l'émergence du sport en direct, historiquement marginal sur ces plateformes, pourrait changer la donne.
La bourse de Paris a débuté à l'équilibre mardi, les investisseurs préférant limiter les initiatives, au premier jour d'une réunion de la Fed, pour suivre les derniers épisodes sur le Brexit et le commerce.
A 09H00, l'indice CAC 40 refluait de 2,47 points à 5,728,10 points.
La veille, il avait fini en légère hausse de 0,15%.
A la clôture, les bourses européennes ont terminé dans le désordre mardi, la prudence limitant les prises de position sur les marchés avant les annonces de politique monétaire de la Réserve fédérale attendues mercredi.
Les actions européennes clôturent en ordre dispersé
Les marchés boursiers européens ont peu évolué mardi, car les investisseurs attendent plus de détails sur une éventuelle élection britannique en décembre et sur la décision de politique monétaire de la Fed américaine mercredi.
Orange (-2,58%) a signé la plus forte baisse du CAC après avoir expliqué que les effets de la concurrence en Espagne, le deuxième marché du groupe et une de ses principales sources de profits, devraient se poursuivre au cours des prochains mois.
BP a chuté de 3,8 % dans un contexte de baisse de 41 % du bénéfice net du troisième trimestre ; Orsted a chuté de 7,4 %, après avoir enregistré une réduction des coûts, y compris des suppressions d'emplois ; Stora Enso a chuté de 5 % en raison de résultats inférieurs aux prévisions ; et Swedbank a diminué de 3,2 % en raison du risque de contraventions après l'ouverture par la Commission estonienne des opérations financières d'un procès équitable contre Swedbank, filiale estonienne de la société.
Sur le plan politique, le Royaume-Uni est prêt pour les élections de décembre, après que le parti travailliste de l'opposition eut déclaré que les conditions d'une élection générale anticipée étaient réunies.
Aujourd'hui, on s'attend à ce que les députés votent pour fixer la date des élections.
Le FTSE 100 a chuté de 0,3 % à 7 306, l'IBEX 35 de 0,4 % à 9 400, tandis que le CAC 40 a augmenté de 0,2 % à 5 740, et le DAX 30 et le FTSE MIB ont terminé près de la ligne plate à 12 940 et 22 681, respectivement.
Etats-Unis :
wall street reculait légèrement à l'ouverture mardi après avoir porté la veille l'indice S§P 500 à un niveau inédit, les investisseurs digérant une nouvelle salve de résultats d'entreprises et attendant la réunion de la Fed: le Dow Jones perdait 0,16% et le nasdaq 0,15%.
A l'heure de la clôture européenne, le S§P-500 gagnait 0,18% après avoir touché en séance un nouveau record, soutenu par les géants pharmaceutiques Merck et Pfizer tandis que les résultats décevants d'Alphabet, maison-mère de Google, pesait sur le nasdaq (-0,29%).
Les laboratoires américains Merck et Pfizer gagnaient respectivement 4,01% et 2,82 après avoir annoncé des résultats supérieurs aux attentes et le relèvement de leur prévision de bénéfice annuel.
La start-up vegan Beyond Meat, qui vient de dégager son premier profit trimestriel, plongeait pourtant mardi à wall street, fragilisée par la concurrence croissante et la fin d'une période pendant laquelle les premiers investisseurs ne pouvaient vendre leurs titres.
Vers 15H30 GMT à la bourse de New York, l'action chutait de 18,75% à 85,65 dollars.
Elle reste à un niveau bien plus élevé que le prix auquel elle a fait son entrée sur le nasdaq le 3 mai, soit 25 dollars.
Mais elle a aussi perdu beaucoup de terrain depuis le record de 234,90 dollars atteint fin juillet.
La start-up, qui surfe sur la mode des produits se présentant comme des alternatives plus écologiques à la viande, plus saines et moins cruelles pour les animaux, connaît une croissance explosive: elle a vendu au troisième trimestre pour 92 millions de dollars de produits, ce qui correspond à une hausse de 250% sur un an.
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