Etats-Unis : wall street a ouvert en hausse mardi alors que les signaux d'apaisements entre la Chine et les Etats-Unis se poursuivaient, éloignant le spectre d'un bras de fer commercial.
Le marché a ensuite terminé la séance en baisse mardi, l'optimisme sur les négociations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine laissant place au scepticisme quant aux avancées concrètes entre les deux pays.
Zone euro : Les bourses européennes ont toutes fini en hausse mardi sauf Zurich, portées par des signaux d'apaisement dans le conflit commercial opposant les Etats-Unis et la Chine et la bonne tenue des valeurs des secteurs de l'acier, de l'automobile et des télécoms.
La bourse de New York évoluait en ordre dispersé à la mi-séance, incertaine sur la portée des avancées entre les Etats-Unis et la Chine sur le front commercial.
Italie : Les craintes de voir l'Europe s'engouffrer dans une nouvelle crise augmentaient en Europe et sur les marchés face à l'évolution politique de l'Italie, pays fondateur de l'UE et de l'euro, en passe d'être dirigé par un gouvernement populiste et eurosceptique.
Les avertissements de la part de dirigeants européens se sont multipliés ces derniers jours à l'intention de la coalition anti-européenne qui se met en place à Rome.
D'autant que cette dernière ne cache pas ses intentions de pratiquer une politique de relance en laissant déraper le déficit public et la dette, au risque de provoquer une crise de l'euro.
Le président italien Sergio Mattarella a demandé mardi de nouvelles consultations avant de décider s'il accepte ou non de nommer Guiseppe Conte, un juriste inconnu du grand public proposé par la coalition formée par le Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème) et la Ligue (extrême droite) pour diriger le gouvernement.
Son refus imposerait de nouvelles élections.
Le plus gros émetteur de la zone euro a vu ses taux d'emprunt bondir en une semaine.
Mais la soutenabilité de la dette italienne n'est pas menacée.
La poussée de fièvre sur la dette italienne met le sud de l'Europe sous pression et ravive de mauvais souvenirs sur les marchés, mais la zone euro est encore loin des heures sombres de la crise de la dette en 2011.
Suisse : La bourse suisse a démarré mardi la semaine du bon pied, après le week-end de Pentecôte.
L'accord de principe entre les Etats-Unis et la Chine a détendu les marchés, la perspective de guerre commerciale s'éloignant de plus en plus.
En Suisse, Sonova a dévoilé ses chiffres pour l'exercice décalé 2017/18.
La signature de l'accord sino-américain n'enterre pas définitivement les risques de guerre commerciale, avertit toutefois Mirabaud Securities.
A 9h10, le SMI prenait 0,32% à 8969,10 points, tout comme le SLI, à 1485,20 points.
Le SPI s'enrobait de 0,35% à 10'699,34 points.
Au lendemain du lundi férié de Pentecôte, la bourse suisse a repris le collier dans le calme mardi et a terminé sur une note peu changée.
Le SMI est encore resté coincé sous la barre des 9000 points.
France : La bourse de Paris a terminé proche de l'équilibre mardi ( 0,05%), se maintenant à ses sommets annuels malgré les doutes concernant la situation politique italienne.
Japon : La bourse de Tokyo a fini en baisse de 0,18% mardi, pénalisée par des prises de profits sur les valeurs financières alors que la remontée des rendements des Treasuries semble s'essouffler.
Allemagne : La bourse de Francfort était quasi stable mardi en matinée, le Dax grappillant 0,02% alors que le risque d'une guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis s'éloigne mais que l'inquiétude monte face à l'évolution politique en Italie.
L'indice vedette, qui avait démarré la séance en hausse de 55 points ( 0,42%), n'en gagnait à peine plus que 3, à 13080,63 points tandis que le MDax des valeurs moyennes avançait de 0,47% à 26960,02 points.
'Les investisseurs sont convaincus qu'une guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine peut être évitée à la suite des récentes négociations', estime Milan Cutkovic, analyste chez AxiTrader.
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