Bourse : la fermeté de l'euro a pesé sur le cac40

Les marchés européens ont clôturé la séance de jeudi en ordre dispersé malgré les records à la bourse de new york, la détérioration continue de la conjoncture économique sur le vieux continent, les inquiétudes sur les échanges liées au brexit et la hausse de l‘euro limitant les prises de risques.

En effet, l‘incertitude sur l‘après-brexit représente un frein supplémentaire pour les marchés boursiers alors que les échanges entre l‘europe et le royaume-uni risquent de franchir la limite fixée par bruxelles, a prévenu jeudi un diplomate européen.

Toutefois, le ministre irlandais des affaires étrangères, Simon Coveney, a déclaré qu‘il y avait de bonnes chances que la Grande-Bretagne et l‘UE parviennent à un accord commercial post-Brexit dans les prochains jours.

A la bourse de paris, l‘indice vedette a clôturé en baisse de 9 points, soit 0,2 %, à 5 574 jeudi, après que les indicateurs de l‘indice Markit PMI aient montré que la contraction du secteur des services en novembre a été légèrement plus faible que prévu mais est restée la plus forte depuis mai.

Les traders scrutent également les développements concernant les vaccins contre le coronavirus et les négociations sur le Brexit.

Mercredi, le Royaume-Uni est devenu le premier pays au monde à autoriser le vaccin contre le coronavirus Pfizer/BioNTech, le rendant disponible dès la semaine prochaine.

Les régulateurs européens devraient prendre une décision sur les vaccins contre les coronavirus prochainement.

Sur le front des valeurs, les prises de profits se sont poursuivies sur les actions cycliques, comme total, schneider electric ou alstom.

A l‘inverse, les valeurs liées à l‘immobilier commercial et à la distribution sont entourés à l‘image de Fnac Darty ( 2,69%), Imerys ( 3,27%) et Casino ( 2,44%).

Le footsie britannique a pris 0,42% et le dax allemand a perdu 0,45%.

L‘indice eurostoxx 50 a baissé de 0,12% alors que le ftseurofirst 300 et le stoxx 600 ont terminé sur des variations infimes.

Les indices pmi définitifs pour le compartiment des activités de services en novembre ont confirmé une chute brutale de l‘allant le mois dernier, sous l‘effet des contraintes imposées en raison de la seconde vague de la crise sanitaire.