La bourse de New York a fini sur une baisse de 6,3% mercredi, les investisseurs s'attendant désormais à ce que l'activité économique s'arrête complètement et à une chute des dépenses des consommateurs.

L'indice vedette de wall street s'enfoncait en cours de séance et perdait temporairement plus de 10%, les investisseurs s'alarmant des conséquences sur l'économie du coronavirus et des mesures de confinement.
Panique à la bourse de New York avec le déclenchement des coupes circuits sur les échanges
Signe de l'extrême fébrilité des investisseurs, les échanges ont été interrompus pendant quinze minutes en cours de séance quand le S§P 500 a lâché 7%, déclenchant automatiquement un mécanisme d'interruption des échanges censé permettre aux acteurs du marché de reprendre leurs esprits.
C'est la quatrième fois que ce mécanisme appelé "coupe-circuit" est utilisé depuis lundi dernier.
A la clôture, l'indice Dow Jones a cédé 1338,46 points à 19898,92 repassant sous la barre des 20000 et réduisant à néant les gains enregistrés depuis l'arrivée au pouvoir de Donald Trump.
Le S§P-500, plus large, a perdu 131,01 points, soit -5,18%, à 2 398,18,398,32.
Le nasdaq composite a reculé de son côté de 344,94 points (-4,70%) à 6 989,84 points.
"Nous allons avoir une perturbation considérable et une dislocation de notre économie", redoute Keith Bliss, à iQ Capital in New York.
"On fait l'amalgame avec ce qui se passe sur le coronavirus et ce qui s'est passé avec la crise financière mondiale.
" La bourse de paris a replongé mercredi (-5,94%), lestée de nouveau par l'expansion continue du coronavirus aux conséquences dévastatrices pour l'économie mondiale.
L'indice CAC 40 a perdu 236,94 points à 3,754,84 points.
La veille, il avait rebondi de 2,84%.
Le point sur la crise du coronavirus
Partie de Chine en décembre, la maladie Covid-19 a déjà tué plus de 8,000 personnes à travers le monde, et depuis mercredi a fait plus de morts en Europe qu'en Asie, alors que les bourses plongent, en dépit des milliards d'aide économique annoncés.
Avec plus de 200,000 cas recensés, une partie croissante du monde est à l'arrêt, apprenant à vivre à la maison pour se protéger du virus, qualifié 'd'ennemi de l'humanité' par le patron de l'OMS.
La chancelière allemande Angela Merkel de son côté présenté le coronavirus comme 'le plus grand défi' qu'ait connu son pays depuis la Seconde Guerre mondiale, lors d'une adresse télévisée à la Nation, une première depuis son arrivée au pouvoir, hors vœux de fin d'année.
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