L'indice Nikkei 225 a progressé de 0,8 % pour clôturer à 38 513, tandis que l'indice Topix a gagné 1,27 % pour atteindre 2 715, inversant les pertes de la session précédente grâce à des performances solides des valeurs technologiques et bancaires.
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Cependant, Fast Retailing, propriétaire d'Uniqlo, a enregistré une baisse de 1,3 % en raison d'appels au boycott en Chine après des déclarations de son PDG sur l'approvisionnement en coton.
Parmi les gagnants, Disco (+1,8 %), Advantest (+2,2 %), Tokyo Electron (+1,4 %), Mitsubishi UFJ (+1,9 %) et Sumitomo Mitsui (+3,7 %) se sont distingués dans les secteurs technologique et financier.
Par ailleurs, des données ont révélé une augmentation des dépenses en capital des entreprises japonaises au troisième trimestre, indiquant une confiance résiliente et alimentant les attentes d'une possible hausse des taux d'intérêt par la Banque du Japon.
Les marchés actions européens sont attendus en baisse en raison des incertitudes politiques en France.
Repli attendu du CAC 40 sur fond de risque politique en France
Après six semaines consécutives de baisse, la Bourse de Paris ne devrait pas rebondir lundi, toujours affectée par des vents contraires persistants.
Actuellement, le contrat future sur l'indice CAC 40 chute d'environ 100 points à 7142 points, indiquant une baisse de plus de 1 % pour le début de la semaine.
L'incertitude politique en France, combinée à des perspectives économiques moroses en Europe, empêche le CAC 40 de suivre la tendance haussière de Wall Street.
Ce lundi, le Premier ministre français Michel Barnier fera face à un test crucial avec l'adoption de son projet de loi de financement de la Sécurité sociale, qui pourrait entraîner une motion de censure de la part du Rassemblement national.
Le Rassemblement National a annoncé qu'il votera la censure du gouvernement Barnier en cas d'utilisation de l'article 49,3, à moins d'un "miracle de dernière minute".
Par ailleurs, les indices PMI et le taux de chômage en zone euro seront également des indicateurs à surveiller.
Du côté des valeurs, Stellantis a accepté la démission de Carlos Tavares en tant que CEO, avec un processus de nomination pour un remplaçant prévu d'ici le premier semestre 2025, tandis qu'un comité exécutif temporaire sera mis en place en attendant.
Par ailleurs, Dékuple a annoncé un chiffre d'affaires consolidé de 155,4 millions d'euros pour les neuf premiers mois de 2024, en hausse de 6,8% par rapport à l'année précédente, avec une marge brute de 121,7 millions d'euros.
Le marketing digital représente désormais 64% de son chiffre d'affaires.
Enfin, Icade a révisé ses prévisions pour 2024, anticipant un cash-flow net courant par action entre 3,78 et 3,93 euros, grâce à un acompte sur dividende de Præmia Healthcare.
Dans les chiffres macroéconomiques, les opérateurs porteront une attention particulière à plusieurs indicateurs.
En France, l'indice des directeurs d'achat pour le secteur manufacturier sera publié en novembre à 9h50, suivi par l'indice correspondant en Allemagne à 9h55, puis celui de la zone euro à 10h00.
Le taux de chômage en zone euro sera également communiqué à 11h00.
Aux États-Unis, l'indice des directeurs d'achat (S&P Global) pour le secteur manufacturier sera publié à 15h45, suivi de l'indice ISM pour le même secteur à 16h00, ainsi que des données sur les dépenses de construction pour le mois d'octobre.
La séance de vendredi à Wall street
Vendredi, Wall Street a clôturé la semaine sur une note positive après une séance écourtée suite à Thanksgiving, avec le Dow Jones (+0,42%) et le S&P 500 (+0,56%) atteignant de nouveaux records, tandis que le Nasdaq a progressé de 0,83%.
La séance de vendredi, marquée par un faible volume d'échanges, a montré peu d'intérêt pour la vente, selon l'analyste Patrick O'Hare.
Les investisseurs ont gardé un œil sur le Black Friday, qui lance la saison des achats de fin d'année, bien que la frénésie d'achats ait diminué en raison de la compétitivité des ventes en ligne et des effets persistants de l'inflation post-Covid-19.
Du côté des valeurs, le secteur des semi-conducteurs a particulièrement bien performé, soutenu par des rumeurs d'assouplissement des restrictions sur les ventes à la Chine, avec des hausses notables pour Nvidia, Broadcom, Qualcomm, Intel et Marvell Technology.
D'autres grandes entreprises technologiques comme Apple et Adobe ont également enregistré des gains.
Malgré une progression du bitcoin, le secteur des cryptomonnaies a connu des résultats mitigés, avec des baisses pour Coinbase et Robinhood.
Amazon a terminé en hausse, malgré une grève de ses employés pour de meilleures conditions de travail.
Aucun indicateur économique n'était attendu ce jour-là, mais les investisseurs se préparent à des données sur l'emploi la semaine suivante, ainsi qu'à la publication du « Livre beige » de la Fed et à un discours de son président Jerome Powell.
Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'État à 10 ans a baissé à 4,17%.
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