Bourse : wall street attendue en repli, le cac 40 recule après l'emploi us

Les marchés financiers américains se dirigent vers une ouverture en baisse, alors que les futures sur indices new-yorkais indiquent un repli modéré.

Le Dow Jones est attendu en baisse de 0,14 %, le Standard & Poor's 500 pourrait reculer de 0,44 %, tandis que le Nasdaq, plus sensible aux valeurs technologiques, pourrait enregistrer une chute de 0,82 %.

Cette tendance à la baisse s'inscrit dans un contexte marqué par des résultats d'entreprises décevants et un rapport sur l'emploi qui a dépassé les attentes.

Performances mitigées en Europe

En Europe, les Bourses affichent des performances variées à mi-séance.

À Paris, le CAC 40 se replie de 0,15 %, atteignant 7,894,44 points.

À Francfort, le DAX abandonne légèrement 0,01 %, tandis que le FTSE à Londres progresse de 0,14 %.

L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 enregistre une hausse de 0,19 %, tandis que l'EuroStoxx 50 recule de 0,1 %.

Le Stoxx 600, quant à lui, affiche une légère progression de 0,16 %.

Ces mouvements reflètent une certaine hésitation des investisseurs face à des résultats d'entreprises variés et à des indicateurs économiques.

Impact des résultats d'entreprises sur le secteur technologique

Les résultats d'entreprises récents ont eu un impact significatif sur le secteur technologique.

Les actions d'Alphabet, la maison mère de Google, ont chuté de 7 % après que la société a manqué ses prévisions de revenus pour sa division d'informatique dématérialisée.

Cette déception a également suscité des inquiétudes concernant les dépenses d'Alphabet en matière d'intelligence artificielle, un domaine crucial pour son avenir.

De son côté, Advanced Micro Devices (AMD) a vu ses actions chuter de 8 % en raison d'un chiffre d'affaires décevant dans le secteur des centres de données.

Apple a également enregistré une baisse de 2,7 % après des rapports indiquant que les régulateurs chinois pourraient enquêter sur ses frais d'App Store.

Les actions d'Uber ont chuté de près de 5 % suite à des prévisions médiocres pour le premier trimestre, tandis que celles de Disney ont fluctué malgré des résultats solides pour le premier trimestre fiscal.

En Europe, le secteur de la santé a compensé le recul du secteur technologique.

Des entreprises comme Novo Nordisk ont annoncé des résultats meilleurs que prévu pour le quatrième trimestre, entraînant une hausse de 3,5 % de leur action.

Le secteur de la santé dans son ensemble a affiché une performance solide, avec une augmentation de 1,34 %.

GSK a également annoncé des résultats encourageants, prévoyant une croissance de ses ventes comprise entre 3 % et 5 % en 2025, ce qui a permis à son action de grimper de 6,3 %.

Ces résultats positifs dans le secteur de la santé contrastent avec les difficultés rencontrées par d'autres secteurs, notamment l'automobile.

Renault, en particulier, a connu une chute de 3,2 % de son action, devenant la lanterne rouge du CAC 40.

Cette baisse fait suite à l'annonce de Nissan, qui a mis fin aux discussions sur un rapprochement avec Honda.

Le secteur automobile européen dans son ensemble a reculé de 1,5 %, reflétant les préoccupations croissantes concernant la consolidation dans l'industrie.

Rapport sur l'emploi : des signes de croissance, mais des inquiétudes persistent

Sur le plan économique, le rapport ADP a révélé que les employeurs privés ont créé 183 000 emplois en janvier, dépassant les attentes de 150 000 et surpassant les 176 000 du mois précédent.

Cette croissance de l'emploi est particulièrement forte dans le secteur des loisirs et de l'hôtellerie, ce qui est un signe positif pour l'économie.

Cependant, des signes de faiblesse dans l'industrie manufacturière soulèvent des inquiétudes quant à la durabilité de cette croissance.

Les analystes s'interrogent sur l'impact de ces résultats sur l'inflation et les taux d'intérêt.

Alors que la création d'emplois reste robuste, la faiblesse dans le secteur manufacturier pourrait influencer les décisions futures de la Réserve fédérale concernant les taux d'intérêt, ajoutant une couche d'incertitude à l'environnement économique.