Bourse : le cac 40 attendu en hausse, valneva en vedette

Les marchés asiatiques donnent le ton ce lundi, ouvrant la semaine sur une note positive. À Tokyo, le Nikkei affiche une belle progression de 0,54%, clôturant à 38 804 points.

Son grand frère, le Topix, ne fait pas moins bonne figure avec une hausse de 0,57%, terminant à 2 740 points.

Cette performance encourageante s'explique en grande partie par un yen plus faible, véritable aubaine pour les géants nippons de l'exportation.

Le CAC 40 attendu dans le vert avant les chiffres de l'inflation, à suivre Valneva

En Europe, malgré une fin de semaine précédente morose, les principales places boursières sont attendues en légère hausse à l'ouverture.

Paris devrait ouvrir en progression d'environ 0,20%, le CAC 40 étant anticipé à 7661 points.

Les autres indices européens, comme le Dax, le FTSE et le Stoxx 600, devraient également connaître une hausse modeste.

Du côté des entreprises, plusieurs annonces retiennent l'attention.

Valneva peut se targuer d'une belle victoire avec l'approbation canadienne de son vaccin contre le chikungunya.

BioSenic, de son côté, renforce son assise financière grâce à une nouvelle convention de souscription.

Le géant de la distribution Casino poursuit sa mue en cédant ses activités corses, tandis que la société EuropaCorp affiche une performance en demi-teinte.

Le géant du septième art a vu ses bénéfices nets grimper à 900 000 euros pour l'exercice 2023/2024, soit une hausse significative par rapport aux 100 000 euros de l'année précédente.

Néanmoins, le bénéfice d'exploitation a légèrement fléchi, passant de 3,9 à 3,6 millions d'euros, maintenant toutefois une marge stable de 10%.

Sur le plan macroéconomique, l'Allemagne s'apprête à dévoiler un indicateur crucial.

En effet, l'indice Ifo, baromètre du moral des entrepreneurs outre-Rhin, sera révélé à 10h00 précises, offrant un aperçu précieux de la santé économique de la locomotive européenne.

Par ailleurs, l'inflation reste au cœur des préoccupations.

Les économistes attendent avec impatience la publication, vendredi prochain, des chiffres préliminaires de l'inflation pour juin dans plusieurs pays de la zone euro, notamment la France, l'Italie et l'Espagne.

Ces données, précurseurs de celles de l'ensemble de l'union monétaire attendues le 2 juillet, seront scrutées de près par les acteurs du marché, soucieux d'anticiper les futures décisions de la Banque Centrale Européenne (BCE) en matière de taux d'intérêt.

Il convient de rappeler que la BCE a procédé à une baisse de ses taux directeurs le 6 juin dernier.

Cependant, la persistance d'une inflation élevée, couplée à des revendications salariales croissantes, jette un voile d'incertitude sur l'ampleur et la fréquence des futures réductions de taux.

Dans ce contexte, les spécialistes du marché estiment à 64% la probabilité d'un nouvel assouplissement monétaire d'ici la fin de l'année, un chiffre en nette baisse par rapport aux 80% enregistrés avant la réunion de juin.

Une éventuelle surprise à la hausse des chiffres de l'inflation pourrait encore éroder cette probabilité, d'autant plus que le marché obligataire est déjà nerveux face aux incertitudes liées aux élections législatives françaises prévues les 30 juin et 7 juillet.

Enfin, n'oublions pas l'influence potentielle des facteurs géopolitiques sur les marchés.

Le premier débat de la campagne présidentielle américaine, programmé pour jeudi, ainsi que le premier tour des législatives françaises ce week-end, pourraient bien faire osciller les indices boursiers.

Dans ce climat d'incertitude, les investisseurs restent sur le qui-vive, prêts à ajuster leurs stratégies au gré des évènements économiques et politiques à venir.

La séance de vendredi à Wall Street

Les indices américains ont terminé la semaine en ordre dispersé, reflétant une certaine prudence des investisseurs.

Cette attitude réservée fait suite à la publication de l'indice PMI Composite de juin aux États-Unis, qui s'est révélé supérieur aux attentes.

En effet, selon S&P Global, cet indicateur a atteint 54,6, dépassant les prévisions de 53,5.

Du côté des valeurs individuelles, Carmax, le distributeur de voitures d'occasion, s'est démarqué avec une progression de son cours, malgré des résultats trimestriels mitigés.

En fin de séance, le Dow Jones a légèrement progressé de 0,04%, clôturant à 39 150 points.

En revanche, le Nasdaq a enregistré un recul de 0,18%, terminant à 17 689 points.

Cette performance contrastée souligne la complexité de l'environnement économique actuel et la prudence des acteurs du marché face aux indicateurs économiques et aux résultats des entreprises.