Les marchés actions ont de nouveau lourdement chuté, les investisseurs ne faisant plus confiance aux Banques centrales, dont la Fed qui a baissé ses taux à 0%, pour redresser la situation.
Ils attendent une réponse budgétaire à la pandémie de coronavirus, qui devrait plonger l'Europe en récession.
La perspective d'un plan de relance de 800 milliards de dollars aux Etats-Unis a permis aux marchés de limiter leurs pertes.
L'Europe devrait suivre prochainement.
Charles-Henri d'Auvigny, président de la Fédération des investisseurs individuels et des clubs d'investissements (F2IC), s'inquiète de la chute brutale des marchés financiers.
En un mois, le CAC 40 a perdu près de 40%.
La bourse de paris a connu une nouvelle séance de débâcle lundi (-5,75%), soit un plus bas depuis juillet 2013, rien ne semblant pouvoir stopper la défiance des marchés, désormais convaincus qu'une récession est inévitable en raison de l'épidémie liée au coronavirus et des mesures drastiques prises pour la combattre.
L'indice CAC 40 a perdu 236,90 points à 3,881,46 points, dans un volume d'échanges qui est resté très nourri, à 7,5 milliards d'euros.
Vendredi, il avait terminé sur un rebond technique de 1,83%, ce qui ne l'a pas empêché de chuter de 20% la semaine dernière.
Les pertes sont dues à Unibail Rodamco (-15,66%), Société Générale (-14,95%) et WorldLine SA (-13,96%).
La bourse de New York poursuivait sa dégringolade lundi après la reprise des échanges, interrompus peu après l'ouverture, en pleine panique autour de la pandémie de coronavirus malgré les efforts massifs de la banque centrale américaine pour tenter de rassurer les investisseurs.
L'indice DAX a baissé de 5,27%
La bourse allemande a perdu 486 points.
Les pertes ont été enregistrées par Volkswagen (-12,16%), BMW (-11,27%) et HeidelbergCement (-10,91%).
Le FTSE 100 clôture à son plus bas niveau depuis plus de 8 ans
Le FTSE 100 a chuté de 4 % à 5 151 lundi, son plus bas niveau de clôture depuis novembre 2011, après avoir connu sa pire semaine depuis 2008, alors que la crise du coronavirus s'intensifiait et que les mesures de relance prises par les décideurs politiques du monde entier ne parvenaient pas à calmer les nerfs des investisseurs.
Les actions du secteur des voyages et des loisirs ont chuté pour la neuvième session consécutive, se dirigeant vers la pire série de pertes jamais enregistrée.
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