Les marchés européens ont débuté l'année 2025 sur une note positive, avec des indices en hausse après la publication des indices des directeurs d'achat (PMI).
Le CAC 40 a enregistré une progression de 0,18%, atteignant 7393 points, tandis que l'EuroStoxx 50 a gagné 0,38%, s'établissant à 4914 points.
Cette tendance haussière a été alimentée par des données économiques variées, notamment dans le secteur manufacturier.
En France, l'activité manufacturière a montré des signes de faiblesse, avec un PMI de 41,9 en décembre, en baisse par rapport à 43,1 en novembre.
Ce chiffre marque le rythme de contraction le plus important depuis mai 2020, soulignant des défis persistants pour le secteur.
En revanche, en Chine, le PMI a progressé, bien que cette hausse ait été inférieure aux attentes du marché.
Aux États-Unis, le PMI manufacturier a surpris les analystes en s'établissant à 49,4, dépassant les prévisions de 48,3, ce qui pourrait indiquer une résilience du secteur malgré un léger recul par rapport à novembre.
Les investisseurs se tournent désormais vers l'indice ISM manufacturier américain de décembre, qui sera publié demain, pour obtenir des indications supplémentaires sur la santé de l'économie.
Du côté des valeurs, Airbus a été le grand gagnant de la journée sur le CAC 40, avec une hausse de 3,46%, atteignant 160,14 euros.
Cette performance est attribuée à des commentaires positifs de Bank of America Securities, qui a réaffirmé sa recommandation d'achat et un objectif de cours de 180 euros pour le titre, le plaçant parmi ses "25 actions pour 2025".
Sword a également connu une belle progression, avec une hausse de 1,96% à 36,40 euros, après l'annonce de son business plan 2028.
Le groupe, actif dans les logiciels et services informatiques, a détaillé sa stratégie axée sur trois axes principaux : une croissance organique à deux chiffres, des micro-acquisitions ciblées, et des acquisitions stratégiques plus importantes.
Les domaines clés identifiés pour le développement incluent l'intelligence artificielle, la cybersécurité, la durabilité et l'efficience interne.
Emis a avancé de 0,38% à 6,08 euros, alors qu'un collectif de plus de 200 investisseurs a annoncé son intention de poursuivre l'ancien conseil d'administration d'Orpea dans le cadre d'une action collective.
Ces investisseurs cherchent à obtenir réparation pour les pertes subies, marquant une démarche inédite contre l'ancien conseil et les commissaires aux comptes de la société.
Nexans a également fait l'actualité en annonçant la finalisation de la cession d'AmerCable, un producteur majeur de câbles pour des environnements difficiles, à Mattr, pour une valeur d'entreprise de 280 millions de dollars.
Cette opération s'inscrit dans la stratégie de Nexans de recentrer ses activités.
Enfin, Renault a confirmé sa position de leader sur le marché français des véhicules particuliers et utilitaires, avec 391 882 véhicules vendus en 2024, représentant une part de marché de 18,7%, en hausse de 0,5 point malgré un léger repli du marché automobile global de 2,5%.
Sur le plan macroéconomique, les chiffres du jour ont révélé des tendances variées.
En zone euro, le PMI manufacturier s'est établi à 45,1 en décembre, légèrement en dessous des attentes.
En Allemagne, il a atteint 42,5, conforme aux prévisions.
Ces chiffres indiquent une contraction continue dans le secteur manufacturier européen.
La séance du jour à Wall street
Lors de la première séance de 2025, les actions américaines affichent une légère baisse par rapport à leurs sommets intrajournaliers, mais elles restent majoritairement en hausse, soutenues par les gains significatifs de l'année précédente.
Les investisseurs évaluent actuellement la capacité du secteur technologique à continuer de générer des rendements, ce qui joue un rôle clé dans la dynamique des marchés.
Au moment de la clôture des marchés en europe, le S&P 500 et le Nasdaq 100 progressaient de plus de 0,6 %, tandis que le Dow Jones sous-performait, se maintenant juste au-dessus de la ligne de démarcation.
Cette disparité souligne l'importance du secteur technologique, qui tire les marchés vers le haut.
Nvidia, par exemple, voit ses actions augmenter de 2 % après avoir enregistré une performance impressionnante de 180 % l'année dernière.
Cette hausse s'inscrit dans un contexte où les investisseurs parient sur l'essor des services d'intelligence artificielle, anticipant une demande exponentielle dans un avenir proche.
D'autres fabricants de puces bénéficient également de cette tendance, renforçant l'optimisme autour du secteur.
Cependant, Tesla fait face à des difficultés, avec une chute de 5 % de ses actions.
Cette baisse est liée à des enquêtes en cours concernant l'explosion d'un de ses cybertrucks au cours du week-end, ce qui suscite des inquiétudes parmi les investisseurs et pourrait affecter la réputation de la marque.
Sur le plan économique, de nouvelles données viennent d'être publiées, montrant que les demandes initiales d'allocations chômage tombent de manière inattendue à leur plus bas niveau depuis huit mois.
Cette baisse indique une amélioration du marché du travail et renforce l'idée que l'économie américaine reste solide.
De plus, les demandes continues d'allocations chômage diminuent fortement par rapport à leur niveau le plus élevé depuis trois ans, ce qui suggère une résilience de l'économie face aux défis actuels.
Enfin, les dépenses de construction sont restées stables en novembre, après une légère hausse en octobre.
Ces données suggèrent une certaine résilience dans l'économie américaine, malgré des signes de ralentissement dans d'autres régions.
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