En Europe, les marchés ont connu des fortunes diverses mercredi alors que la bourse de New York affichait un gain fragile en milieu de journée, les marchés boursiers semblant retenir leur souffle à l‘avant-veille du discours très attendu du président de la Fed, alors que les taux d‘emprunt accéléraient leur progression.
La rencontre des principaux banquiers centraux du globe commence effectivement demain pour se solder samedi.
L‘allocution la plus attendue est celle du président de la banque centrale américaine, Jerome powell, vendredi, sur les prévisions économiques, pendant laquelle les opérateurs surveilleront le moindre signe sur l‘agenda du tapering, qui correspond à la diminution des achats d‘actifs de l‘institution financière.
Pendant ce temps, le dix ans américain prenait plus de quatre points en séance à plus de 1,337%, au plus haut depuis le 13 aoàt.
A la clôture, la bourse de paris a terminé en légère hausse, le cac 40 a pris 0,18%, soit 12,17 points à 6676,48 points et à Londres, le FTSE 100 a progressé de 0,34% mais à Francfort, le DAX a perdu 0,28%.
L‘indice eurostoxx 50 a gagné quelques points 0,07% tandis que le ftseurofirst 300 cédait 0,05% et que le stoxx 600 finissait pratiquement stable.
Du côté des valeurs, les sociétés financières profitent de la nette remontée des rendements des emprunts souverains américains.
La plus forte hausse du jour est réalisée par le titre Société Générale qui s‘est appréciée de 2,44% à 26,85 euros, BNP Paribas s‘est adjugé 2,04% à 54,15 euros et Crédit Agricole 1,38% à 12,20 euros.
Hors secteur bancaire, Publicis gagne 2,21% et Airbus de 2,17%.
Kering a dévoilé sa décision de racheter jusqu‘à 2% de son capital social au cours des 24 prochains mois dans le cadre de son programme de rachat d‘actions autorisé par l‘Assemblée Générale des actionnaires du 6 juillet 2021.
A la clôture, le titre progresse de 0,85% à 675 euros.
sur le front des indicateurs, l‘indice ifo du climat des affaires dans la première économie d‘Europe s‘est affiché à 99,4 en aoàt 2021, après 100,7 en juillet, alors que les attentes du marché visaient 100,4 pour aoàt.
Dans la première économie mondiale, les commandes de biens durables ont baissé de 0,1% au mois de juillet.
Les analystes escomptaient un repli de 0,3% après 0,8% en juin.
Hors secteur des transports, ces commandes ont progressé de 0,7% contre une moyenne des prévisions des analystes de 0,3% après 0,6% en juin.
Enfin, les stocks hebdomadaires de brut ont reculé de 2,979 millions de barils, alors que les analystes comptaient sur -2,683 millions après -3,234 millions la semaine dernière.
Les stocks d‘essence ont baissé de 2,242 millions de barils.
Le marché des valeurs escomptait un recul de 1,557 million après 0,696 million la semaine dernière.
Pendant la fermeture de marché sur le continent, l‘indice phare de la bourse de new york montait de 0,20%, le standard et poor‘s 500 de 0,21%, le s&p-500 et l‘indice des valeurs technologiques de 0,05%, après avoir enregistré encore une fois un nouveau sommet historique.
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