Les Bourses européennes ont clôturé en légère hausse, soutenues par des signes d'apaisement dans les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine.

Selon des informations rapportées par Bloomberg, la Chine envisagerait de suspendre ses droits de douane de 125 % sur certaines importations américaines, une mesure qui pourrait favoriser un climat d'échanges plus serein.
Le Cac 40, indice phare de la Bourse de Paris, a enregistré un gain de 0,45 % vendredi, portant son bilan hebdomadaire à une hausse de 3,4 % sur quatre jours, en raison d'un jour férié pour Pâques.
L'indice a terminé la semaine à 7,536,26 points, marquant une reprise de plus de 2 % depuis le début de l'année.
Notamment, depuis son point bas du 7 avril, après l'annonce par l'ancien président Donald Trump de droits de douane « réciproques », le Cac 40 a rebondi de près de 9 %.
L'indice EuroStoxx50 a également progressé, affichant une hausse de 0,76 % pour atteindre 5,153 points.
Dans le secteur des valeurs, Accor s'est distingué avec une forte progression de 6,3 %, atteignant 43,22 euros.
Cette performance est attribuée à des résultats trimestriels solides, notamment grâce à la dynamique de l'hôtellerie de luxe.
Le chiffre d'affaires de la division "Luxe et Lifestyle" a bondi de 17,9 %, atteignant 668 millions d'euros, tandis que la division "Premium, milieu de gamme et économique" a enregistré une croissance de 1,8 %, avec des revenus de 703 millions d'euros.
Au total, le groupe hôtelier a généré des revenus en hausse de 9,2 % au premier trimestre, s'élevant à 1,3549 milliard d'euros, dépassant ainsi les attentes du marché.
Cependant, la journée a également été marquée par des mouvements de cours significatifs, notamment des baisses notables.
Edenred a subi une chute de 16,4 %, suivie par Pluxee, qui a vu son action reculer de 8,6 %.
Ces baisses sont liées à des informations du média Otimista, selon lesquelles le gouvernement brésilien envisagerait de remplacer les cartes de titres-repas par des virements directs aux employés via la plateforme de paiement instantané Pix, lancée par la banque centrale du Brésil en 2020.
Sur le plan macroéconomique, l'Insee a signalé que le climat des affaires en France reste morose en avril, avec un indicateur à 96, perdant un point par rapport au mois précédent et se situant en dessous de la moyenne de long terme fixée à 100.
Bien que le climat des affaires ait rebondi dans l'industrie et les services, il a diminué dans le secteur du bâtiment et a fortement reculé dans le commerce de détail.
Enfin, l'indice de confiance des consommateurs de l'université du Michigan a révélé une baisse à 52,2 en avril, contre 57 en mars, bien que ce chiffre soit supérieur aux attentes qui le plaçaient à 50,8.
Cette baisse souligne les préoccupations persistantes des consommateurs face à l'incertitude économique actuelle.
La séance du jour à Wall street
La Bourse de New York a ouvert de manière mitigée vendredi, les investisseurs analysant les résultats d'entreprises et des signes de désescalade des tensions commerciales.
Au moment de la clôture des marchés en europe, le Dow Jones a perdu -0,10%, tandis que le S&P 500 et le Nasdaq Composite ont légèrement progressé de 0,10%.
Les marchés ont réagi positivement aux signaux de détente entre la Chine et les États-Unis, mais un entretien du président Trump avec le magazine Time a suscité des inquiétudes.
Trump a affirmé que des discussions étaient en cours avec la Chine sur les droits de douane, ce que la Chine a démenti, affirmant qu'aucune négociation n'avait lieu.
Du côté des résultats d'entreprises, Alphabet a vu son action augmenter de 3,48% grâce à des résultats rassurants, tandis qu'Intel a chuté de 7,55% après avoir annoncé des prévisions de chiffre d'affaires décevantes.
T-Mobile a également perdu 8,15% en raison d'une croissance d'abonnés inférieure aux attentes.
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